Après avoir découvert l’agriculture sociale dans l’épisode précédent, on plonge dans un exemple concret avec L’Échappée verte, une microferme thérapeutique fondée par Ellena Livet, cheffe de projet à l’association Stiftung Wirtschaft und Ökologie. | À 1300 mètres d’altitude dans le canton du Valais, en Suisse, une microferme est en train de voir le jour. Mais pas n’importe laquelle : cette ferme a pour objectif d’accueillir des requérants et requérantes d’asile qui vivent de la souffrance psychique afin de leur fournir un lieu d’accueil, d’intégration, de valorisation et de bien-être. L’Échappée verte a aussi comme objectif de sensibiliser la population locale aux bienfaits de la nature et accueille en ce sens des groupes d’élèves pour une classe verte hors du commun!
Les fermes ont été de tout temps des lieux d’accueil et de passage. Et si cet accueil permettait non seulement d’aider les fermiers et fermières, mais permettait de répondre à divers besoins sociaux? On découvre l’agriculture sociale en compagnie d’Andrea Bory, cheffe de groupe Exploitation, Famille et Diversification chez Agridea. | L’agriculture sociale, ou care farming, permet de mettre en relation des besoins très divers (thérapeutiques, liens sociaux, hébergement, insertion professionnelle, etc.) qui ont en commun de trouver une avenue intéressante dans le contact avec la nature, la structure procurée par l’environnement agricole, la communauté créée autour d’un projet de ferme. Et si la ferme prenait autant soin des humains que les humains de la ferme?
D’une idée lancée en l’air il y a près de 5 ans à 100 épisodes et autant de discussions avec nos invité·e·s fascinant·e·s, la création de Mâche-patate a été du pur plaisir, du début à la fin. Mais est-ce vraiment la fin? Écoutez-nous pour le savoir, ainsi que pour découvrir les coups de cœur des coanimatrices, leurs impressions sur leur participation au projet, ainsi qu’un rêve de jeunesse de Marie-Hélène D. (elle attend votre appel si vous pouvez le réaliser!).
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Merci aux différentes personnes impliquées de près ou de loin dans Mâche-patate depuis le début :
Dominique Manny (idéation, technique, montage, un peu de narration)
Étienne Belles-Isles (montage)
Johann Girault, l’équipe et le conseil d’administration des Urbainculteurs (confiance, soutien, idéation, budget!)
Et évidemment : nos super invité·e·s! <3
Pour la recherche, la rédaction, la gestion, l’animation et la publication de Mâche-patate : Marie-Hélène Dubé, Marie-Andrée Asselin et Marie-Hélène Jacques
C’est à l’échelle municipale que se trouvent la plupart des leviers permettant de déployer des actions d’agriculture urbaine. Activité relevant à la fois du développement économique, de l’environnement et de l’aménagement du territoire, des loisirs et de la vie sociale, l’agriculture urbaine brise les silos, mais présente du même coup de beaux défis à la réglementation et à la gouvernance. Pour les ajuster, rien de mieux que de travailler collectivement à un plan municipal d’agriculture urbaine.
Dans notre centième épisode (!), on discute des stratégies empruntées par trois municipalités québécoises. On reçoit Florence Boudreau-Pineault, conseillère en environnement à la Ville de Québec, Laurence Lavigne Lalonde, mairesse de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension, et Sophie Lajoie, directrice du service Développement de la MRC La Mitis.
N.B. pour les gens hors Québec : Il a été question quelques fois de l’UPA pendant l’épisode. Il s’agit de l’Union des producteurs agricoles. Quant à une MRC, il s’agit d’une municipalité régionale de comté, soit une unité administrative qui gère à l’échelle régionale quelques municipalités locales partageant un territoire très proche. Dans le cas de la MRC de Rimouski-Neigette, elle regroupe la ville de Rimouski et huit (8) villages à proximité.
Après avoir rencontré le top 5 des plantes médicinales à cultiver chez soi dans l’épisode 9, on découvre aujourd’hui les plantes coup de cœur de Marie-Hélène Noël, propriétaire de l’Herboristerie La Maria. | Et si soigner la nature nous permettait de nous soigner aussi? En laissant la place à la nature déjà présente et en maintenant une oasis de biodiversité dans sa région, La Maria n’a pas seulement créé un écrin de paix et de beauté. Elle y cultive aussi des plantes saines, résilientes, appuyées par tout un écosystème qui maintient l’équilibre. Et ces plantes, en retour, nous offre tous leurs bienfaits, sous forme d’infusions, de teintures mères, de baumes et autres potions.
Les plantes qui ont été présentées par Marie-Hélène durant cet épisode sont : l’hysope, la bardane, la scutellaire et le tilleul. Il a également été question de la verge d’or.
Quelle image fait plus « agriculture urbaine » qu’un jardin sur un toit? On discute des toitures végétalisées avec Antoine Trottier, président et cofondateur de La Ligne verte. | Des toits verts à perte de vue : c’est une image presque incontournable de la « ville du futur ». Et ce n’est pas pour rien : en plus de favoriser la biodiversité, de lutter contre les îlots de chaleur et de retenir les eaux de pluie, les toitures végétalisées ont de nombreux avantages pour les bâtiments qu’ils recouvrent. Dans cet épisode, on suit une petite leçon d’histoire, on pose beaucoup de questions techniques, et on se convainc plus que jamais que la végétation devrait être partout!
Au fil du temps, Hamidou Maïga aura testé la culture de près de 700 variétés de plantes moins communes au Québec, pour la plupart comestibles. Aujourd’hui, avec son entreprise Hamidou Horticulture, il produit semences, jeunes plants et légumes qui permettent la découverte… ou qui réconfortent par leur familiarité. | Aubergines africaines, pois de terre, okra, baobab : (très) nombreuses sont les variétés de légumes ethniques – qui sont liés à la culture d’un pays – qu’Hamidou fait pousser à Montréal. De quoi permettre de cultiver un lien avec sa culture d’origine, et de pouvoir la partager avec fierté et gourmandise! Un vrai amoureux des défis (il faisait pousser des fraises dans le désert!).
Note : Nous sommes désolées pour la qualité du son dans cet épisode!
Profiter de la construction d’un nouveau bâtiment pour installer un jardin et une serre (ou deux) sur son toit? C’est ce qu’a fait Valéry Lapointe en mettant en place Serre Aeria. | En plein parc industriel à Beloeil poussent tomates ancestrales, melon de Montréal, piments forts et autres délices. On peut même y retrouver, de temps à autres, un fruit de la passion, une pomme grenade, quelques olives… Passionnée par l’alimentation et la santé et engagée dans son milieu, Valéry s’est lancée dans un projet de production locale, qui lui fournit du même coup un agréable milieu où profiter de la chaleur, pour elle, les employé·e·s du bâtiment… et diverses plantes tropicales!
Shiso, citronnelle, luffa, gai lan, mizuna : les légumes asiatiques méritent de conquérir nos assiettes! D’autant plus s’ils sont produits localement de manière biologique… Discussion avec David Bolduc, maraîcher à la ferme Le Rizen. | À la fois reconnexion à ses propres racines et mode de vie lui permettant de tendre vers la souveraineté alimentaire, le projet agricole de Stéphanie Wang, la fondatrice du Rizen, permet à toute une communauté de découvrir de nouveaux parfums et de diversifier son alimentation, tout en mangeant local. Par la création de produits transformés comme les kimchis, pestos et sauces, l’entreprise permet également d’éviter le gaspillage et de s’approvisionner localement à l’année!
Standardisation, mécanisation, déconnexion de la nature, charge mentale… autant de facteurs qui influencent le gaspillage alimentaire, d’un bout à l’autre de la chaîne. On en discute et on s’inspire avec Gabrielle Dessureault, coordonnatrice du projet Sauve ta bouffe et chargée du projet Mange-gardiens aux AmiEs de la Terre de Québec, et avec Guillaume Cantin, co-initiateur et directeur de La Transformerie. | Personne ne se lève un matin en souhaitant jeter de la nourriture. Pourtant, le gaspillage alimentaire est si important que sa réduction est l’action prioritaire, à l’échelle planétaire, pour diminuer l’ampleur du réchauffement climatique. Dans cet épisode, on discute des divers enjeux qui influencent le gaspillage dans le système alimentaire nord-américain, des impacts négatifs de ce gaspillage et surtout, on découvre de belles solutions inspirantes!
Comment attirer les insectes amis et éloigner les ennemis de nos cultures? Discussion avec l’entomologiste Geneviève Labrie du Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel. | Mis à part les abeilles domestiques et les bourdons, que l’on reconnaît facilement comme des insectes bénéfiques au jardin, la plupart des bestioles sont perçues comme une menace potentielle pour notre potager. A-t-on raison de s’inquiéter de leur présence? Que devrait-on surveiller? Et comment favoriser la biodiversité à notre échelle?
L’agronome Lili Michaud se passionne depuis longtemps pour l’économie d’eau au potager et la réutilisation de l’eau de pluie. Elle nous livre ses astuces et trucs pratiques pour ne pas se casser la tête, mais ne pas assoiffer nos plantes non plus! | Après avoir parlé des notions qui gouvernent l’irrigation et discuté de la quantité d’eau à apporter au jardin dans l’épisode précédent, cette deuxième partie de discussion s’attarde aux astuces pratiques pour la gestion de l’eau au potager domestique. Arrosage manuel, aspersion, irrigation au goutte à goutte… quel système d’arrosage choisir et à quel moment l’utiliser? Comment réduire les besoins de mon jardin en eau?
J’arrose trop ou pas assez? Dans cette première partie de deux sur la gestion de l’eau, on s’attarde aux notions théoriques et aux concepts avec l’agronome Carl Boivin, chercheur à l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. | La question de l’arrosage hante bien des personnes qui en sont à leurs premières saisons de jardinage. Et c’est probablement parce qu’elle comporte une touche de mystère lorsqu’on ne maîtrise pas bien les nombreuses notions qu’elle implique : structure du sol, besoins des plantes, types de contenants ou aménagement du jardin… et quelques calculs mathématiques (simples, on vous le promet!). Mais au fond, et si c’était plus votre stress que vous vouliez calmer en arrosant que celui de vos plantes?
ERRATUM : Vers la 24ième minute, Carl parle d’un boyau dont le débit serait de 20 litres/heure, mais on parle plutôt d’un débit de 20 litres/minute. De plus, il ne faudrait par irriguer pendant 50 minutes pour apporter 5 mm, mais plutôt 12 à 13 minutes. Le 50 minutes était plutôt basé sur un calcul pour apporter 20 mm d’eau, soit la capacité au champ.
Ci-dessous, photos fournies par Carl dont voici la légende : “Dispositif « maison » pour détourner du lieu de stockage l’eau captée par la toiture du bâtiment au début d’un épisode de pluie. Le volume du bidon est déterminé selon la hauteur d’eau nécessaire au rinçage de la toiture et à la dimension de cette dernière. Dans ce montage le « Détournateur » n’est pas relié à un réservoir.”
Les villes sont recouvertes d’asphalte, de béton et de bâtiments : autant de surfaces sur lesquelles l’eau ruisselle avant de se retrouver dans les égouts et les cours d’eau. Et si on déminéralisait un peu? On découvre le projet Sous les pavés, avec Raphaëlle Dufresne, du Centre d’écologie urbaine de Montréal. | Quand on sait que plus du trois quarts du territoire des villes sont imperméables, et que les précipitations et les événements météo extrêmes risquent seulement d’augmenter dans le futur, ça donne envie d’enlever un peu de béton et d’asphalte pour permettre au sol de jouer son rôle d’éponge. Et déminéraliser a plusieurs bienfaits… en plus d’être libérateur!
Les restaurateurs ont un impact important dans les chaînes d’approvisionnement. En suivant son cœur et ses convictions, Tim Moroney, propriétaire et chef du restaurant Alentours, a fait le choix d’une restauration durable. | Pour l’équipe d’Alentours, la durabilité se décline de plusieurs façons : qu’on pense à la distance d’approvisionnement, à l’ergonomie en cuisine, à la rémunération des employé·e·s, aux sources d’énergie utilisées, à la gestion des résidus, ou même à la santé des sols. Rencontre avec un chef qui n’a pas froid aux yeux et souhaite amener la restauration… en 2022.
Pour améliorer notre écosystème urbain, l’une des options qui s’offrent à nous est la forêt nourricière : un aménagement permaculturel qui, en bonus, fournit des récoltes comestibles! On le découvre avec Raph Mouth de Conception Perma-nourricière. | Les terrains gazonnés omniprésents en ville sont un parfait exemple d’un écosystème dégradé. Afin de permettre à la nature de jouer son rôle de régénération, de stocker du carbone dans le sol et les végétaux, de multiplier la vie, les forêts nourricières sont des projets multifonctionnels et fertiles. En plus, elles font aussi bien souvent pousser des communautés!
Avez-vous déjà goûté les fruits du sureau, de la viorne trilobée et de l’argousier? On découvre les cultures émergentes avec l’agronome Laurie Brown, de Cultur’Innov. | Située à St-Camille, au nord de Sherbrooke, la coopérative Cultur’Innov exploite un verger expérimental et accompagne les producteur·rice·s qui s’intéressent aux cultures émergentes : petits fruits, noix et produits forestiers non ligneux (PFNL). Qu’ils soient délicieux, comme le kiwi rustique, ou à… apprivoiser, comme l’aronia, ces productions méconnues offrent une panoplie de bienfaits pour la santé et certaines cultures intéressantes pour le milieu urbain!
Longtemps faite dans le secret des sous-sols, la culture de cannabis peut maintenant se déployer officiellement, même en milieu urbain. Et même si on parle de culture intérieure, ce n’est pas nécessairement de l’hydroponie. Philippe Laperrière, PDG-fondateur de Fuga et vice-président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis, a fait le choix de la culture en sol vivant. En travaillant de paire avec une agronome, il développe petit à petit son terroir et travaille avec engrais verts, insectes prédateurs, travail minimal du sol et intrants biologiques. Le tout en fait main, de la bouture à l’emballage final. Dans cet épisode, on découvre Fuga, micro-producteur de cannabis au nord de Québec, qui a fait le choix d’être un bon citoyen corporatif et de travailler au bien-être des personnes avant tout.
Les rôles que jouent les arbres dans le milieu urbain sont très nombreux, et distincts de leurs rôles dans les écosystèmes naturels. On les découvre avec Dara Larfeuil-Peressini, ingénieure forestière et chargée de projet à la Soverdi. | La ville est un milieu qui peut s’avérer hostile pour les arbres. Mais pas question de se passer de tous les bienfaits de ces grands végétaux! Il suffit de planter les bons arbres aux bons endroits. La gestion de leur plantation et entretien est également bien différente d’en milieu forestier. Dans cet épisode, on part à la découverte de la foresterie urbaine et on (re)tombe en amour avec les arbres, comme si c’était possible de les aimer encore plus!
NB : Depuis l’enregistrement de cet épisode, les prescriptions de sorties en nature sont aussi possibles au Québec!
Des dizaines de projets d’agriculture urbaine ont vu le jour dans les dernières années à Paris, d’entreprises de fleurs coupées aux productions de micropousses, en passant par les productions maraîchères, les champignonnières et les projets à vocation pédagogique. Derrière cette prolifération de projets innovants, un programme municipal initié en 2014 par Anne Hidalgo, maire de Paris, avec l’objectif de convertir 30 hectares en agriculture urbaine : les Parisculteurs. On en apprend plus sur ce projet d’ampleur, avec Jacques-Olivier Bled, chef de projet, et Géraldine Pleis, chargée de projet à la mairie de Paris.
Cet épisode fait partie d’une minisérie centrée sur les projets d’agriculture urbaine en France.
Dans le sous-sol parisien poussent des choses insoupçonnées et fleurissent de nombreuses entreprises. On lève un coin de ce voile de mystère avec Jean-Noël Gertz, président et fondateur de Cycloponics, l’entreprise qui gère notamment La Caverne. | Le prix de l’immobilier dans les grandes villes de France est un frein important à l’établissement de petites entreprises. Mais en sous-sol, des centaines d’hectares de stationnement souterrain (et parfois de bunker!) sont inhabités. Pourquoi ne pas investir les lieux pour y cultiver des champignons et des endives bio et les redistribuer localement? C’est ce qui se passe à la Caverne, en plein Paris, et maintenant dans de nombreuses autres fermes urbaines souterraines.
Cet épisode fait partie d’une minisérie centrée sur les projets d’agriculture urbaine en France.
La REcyclerie est un lieu de rencontre et d’échange centré sur l’écoresponsabilité et l’économie circulaire. En plein Paris, ils cultivent aussi une petite ferme urbaine le long d’une ancienne voie ferrée. On découvre le site, avec Margot Desmons, chargée de communication, et Gwendoline Lucas, coordonnatrice de la ferme urbaine de la REcyclerie. | L’agriculture urbaine n’est qu’un volet d’une approche plus globale pour repenser nos modes de vie et notre consommation. À la REcyclerie, elle cohabite avec un café-cantine, un atelier de réparation et toute une programmation d’activités socioculturelles centrées sur l’écoresponsabilité. On vous invite à la découverte de ce havre de verdure animé, en plein 18e arrondissement de Paris.
Cet épisode fait partie d’une minisérie centrée sur les projets d’agriculture urbaine en France.
De sa production périurbaine au projet en plein cœur de Nantes, en passant par un potager rural sur un site historique, le maraîcher Olivier Durand tisse des liens de territoire en cultivant la terre. Discussion avec cet agriculteur, enseignant et consultant. | Les projets d’agriculture urbaine pourraient souvent bénéficier de l’expertise d’agriculteurs ou agricultrices pour maximiser la production et assurer une meilleure gestion technique. À l’inverse, les projets d’agriculture urbaine ont beaucoup à offrir aux personnes habituées à cultiver tranquilles sur leur terre : nouveaux défis et apprentissages techniques, collaborations interdisciplinaires, rencontres inspirantes avec les citadin·ne·s. Comme quoi on a tout à gagner à échanger davantage et à retisser les liens là où on a créé des frontières artificielles sur notre territoire.
Cet épisode fait partie d’une minisérie centrée sur les projets d’agriculture urbaine en France.
Quels impacts ont les projets d’agriculture urbaine sur le milieu qui les entoure? C’est la question sur laquelle s’est penchée Baptiste Grard, écologue et chef de projet européen pour Agroecology for Europe. | Un service écosystémique est un service rendu par les écosystèmes qui constitue un bénéfice pour les humains. Les fermes urbaines, en plus d’offrir une production alimentaire de proximité, retiennent par exemple les eaux de pluie et stockent du carbone. La clé de beaucoup de ces services : le sol dans lequel poussent les légumes. Baptiste nous présente donc les différents projets de recherche dans lesquels il s’est impliqué, notamment pour composer des terreaux issus de résidus urbains.
Cet épisode est le premier d’une minisérie centrée sur les projets d’agriculture urbaine en France.
Comment l’agriculture urbaine peut-elle assurer sa mission d’éducation populaire et l’accès à une certaine sécurité alimentaire malgré la gentrification à laquelle elle participe? On s’instruit auprès de Louis-Pierre Beaudry, doctorant en sociologie et enseignant en sociologie urbaine au Cégep Limoilou. | La gentrification est un phénomène répandu, où un quartier défavorisé change progressivement de classe sociale majoritaire. Les projets de valorisation du milieu urbain sont bien souvent liés au phénomène de gentrification. L’agriculture urbaine n’y échappe pas. Mais il y a des pistes à explorer pour réfléchir aux projets de manière à ce qu’ils soient accessibles, axés sur les besoins en sécurité alimentaire et qu’ils participent à une vision globale du territoire. Prenez votre café et allumez votre cerveau : on plonge dans les réflexions sociologiques!
Après deux ans, on revient sur ce que le contexte de pandémie nous a appris sur notre autonomie alimentaire avec Jean-Philippe Vermette. | Dépendance aux importations, main d’œuvre venue de l’étranger, investissements annoncés en agriculture… et les mangeurs et mangeuses dans tout ça? Jean-Philippe nous partage ses impressions sur les initiatives amorcées ou requises afin de rendre les produits locaux réellement accessibles. On jase aussi de l’impact de la pandémie sur nos habitudes de consommation et de jardinage avec Marie-Hélène Jacques, qui nous parle aussi de la toute nouvelle formation en ligne des Urbainculteurs!
C’est bien beau avoir une serre, mais encore faut-il pouvoir y cultiver! On discute des différents paramètres à prendre en compte avec les ingénieurs Marc-Antoine Meilleur et Mathieu Roberge, d’ALTE coopérative. | Après avoir abordé la structure et les matériaux requis pour avoir une petite serre chez soi, il est question, dans cette deuxième partie de discussion, de chauffage, de ventilation, de lumière et d’automatisation. De quoi réfléchir à tous les aspects de votre projet!
Du jardin de balcon au potager dans la cour, les ambitions nous mènent parfois à rêver d’une serre domestique! On s’instruit auprès des ingénieurs Marc-Antoine Meilleur et Mathieu Roberge, d’ALTE coop. | Des serres de culture, il y en a de toutes sortes, pour tous les objectifs et tous les budgets. Dans cette première partie de notre discussion, Marc-Antoine et Mathieu nous présentent différents types de serre, les structures à prévoir et les matériaux à utiliser. Dans le prochain épisode, on se penchera sur la ventilation, le chauffage, la luminosité et tout ce qu’il faut prévoir au niveau du fonctionnement. À vos carnets de notes!
Des parfums d’Asie dans une serre de Laval? Les agrumes d’O’Citrus nous donnent l’eau à la bouche! On pose toutes nos questions à la propriétaire, Vyckie Vaillancourt. | Quand on parle de culture en serre au Québec, on pense spontanément aux tomates. Mais si on peut y faire pousser ces plantes tropicales, pourquoi pas d’autres? Au détour d’un projet d’entreprise fictive dans l’un de ses cours, Vyckie fait naître O’Citrus : une production d’agrumes fins… au Québec! En plus de reprendre progressivement la ferme maraîchère familiale, elle approvisionne donc aujourd’hui les restaurateurs en yuzu, main de Bouddha et autres limes kaffir!
En changeant notre regard sur l’espace public et l’aménagement du territoire, les activités d’agriculture urbaine servent parfois d’engrenages qui mènent à une plus grande implication citoyenne. Réflexions avec les professeures Geneviève Cloutier (Université Laval) et Laurence Bherer (Université de Montréal). | En posant des actions directes pour verdir son quartier, en créant des lieux d’échange avec ses voisins, on en vient à réfléchir à ce qu’on aimerait pour notre milieu de vie. Parce que participer à quelque chose, c’est déjà se l’approprier un peu, un engagement dans un projet d’agriculture urbaine peut bien mener à une mobilisation pour se réapproprier l’espace collectif.
Rassemblant divers producteurs agricoles urbains, transformateurs et distributeurs alimentaires, la Centrale agricole, à Montréal, offre un écosystème de partage et d’échange dynamique. On le découvre avec Kevin Drouin-Léger, responsable des opérations. | Cette coopérative rassemble sous un même toit plusieurs acteurs de l’agriculture urbaine afin de mutualiser des ressources, mais surtout pour créer les conditions menant à des partenariats bénéfiques et pour favoriser l’économie circulaire. Des mycomatériaux aux poissons urbains, en passant par les insectes mangeurs de polystyrène et le vignoble sur toit, les projets y bouillonnent… et nous rendent un peu jalouses de ne pas en être!
Parce que les vagues de chaleur, les inondations et les aléas climatiques ne disparaîtront pas demain, comment les municipalités s’adaptent-elles à ces défis? C’est notamment ce qu’étudie Johann Jacob de l’Observatoire québécois de l’adaptation aux changements climatiques (OQACC), avec qui nous nous sommes entretenues. | Verdissement, protection des milieux humides, utilisation de matériaux poreux ou réfléchissant… Par la réglementation et l’aménagement du territoire, les municipalités peuvent faire beaucoup pour adapter nos milieux de vie aux impacts des changements climatiques et augmenter leur résilience. Et on s’en doute : l’agriculture urbaine est une solution prometteuse sur plusieurs plans.
Cultiver des légumes en hiver, 50°C au-dessus de la température extérieure, en n’utilisant que le soleil? Un groupe étudiant y travaille dans ses temps libres… et vous donne même les plans! On découvre VG360 avec Louis Barcelo et Raphaël Boisjoly-Sallafranque, du groupe BIUS. | Né comme projet parascolaire d’un groupe d’étudiant·e·s en génie de l’Université de Sherbrooke, la serre VG360 a pour objectif de permettre une culture toute l’année, en n’utilisant que l’énergie du soleil, en choisissant des matériaux biosourcés lorsque c’est possible, et… que tous les systèmes y soient automatisés. Le tout forme un projet open source, dont les plans sont disponibles gratuitement.
Parce qu’ils frappent l’imaginaire, les systèmes de culture à la verticale semblent parfois relever de la science-fiction. On démystifie leur fonctionnement avec Samuel Caron de Vertikaroma et Marie-Pier Lépine de Feuilles et Lépine. | Très adaptés au milieu urbain et permettant de cultiver toute l’année et confortablement, les systèmes de culture intérieure à la verticale connaissent un essor certain. Dans cet épisode, on s’intéresse au développement et au fonctionnement d’un tel système avec Samuel, qui déboulonne nos craintes. Marie-Pier nous parle ensuite de la réalité d’une productrice urbaine qui fait pousser des légumes à l’intérieur, en exploitant l’espace vertical. Bonne découverte!
On découvre l’organisme trifluvien La Brouette avec ses cofondateurs, Joëlle Carle et François Bernier. | Devant l’intérêt marqué pour l’agriculture urbaine dans leur région, Joëlle et François ont créé une ressource pour développer et accompagner des projets de jardins urbains et faire la promotion d’un mode de vie écoresponsable, et ce partout en Mauricie. On en apprend plus sur leur organisme qui carbure aux projets… et ne semble pas près de manquer d’idées!
AgrÉcoles s’est donné pour mission de rapprocher les élèves du système alimentaire. On en apprend plus avec Philippe Boily, animateur agroalimetaire. | Et si l’école de votre enfant était dotée d’un jardin pour chaque classe, d’une serre 4 saisons, d’une classe extérieure, d’un grand composteur, d’une cuisine pour des ateliers culinaires? Ça fait rêver, non? C’est l’environnement dans lequel évoluent les élèves de l’école Louis-de-France, à Trois-Rivières, véritable Laboratoire d’innovation bioalimentaire. L’organisme AgrÉcoles y développe un programme pédagogique pour inviter l’agroalimentaire à l’école. Et la rentrée scolaire 2021 sonne aussi le début du déploiement de ce programme dans d’autres écoles. Ça donnerait presque envie de retourner derrière un pupitre!
Le biochar – une biomasse carbonisée – fait de plus en plus jaser dans le monde de l’agriculture. Suzanne Allaire, PDG de GECA Environnement, éclaire notre lanterne. | Et si on vous disait qu’on pouvait détourner des déchets de l’enfouissement et les utiliser pour améliorer la structure et la santé de nos sols, séquestrer du carbone qui irait autrement dans l’atmosphère, filtrer l’air et l’eau, et encore bien, bien d’autres choses? Ça semble trop beau pour être vrai? Et pourtant, c’est ce que permet la pyrolyse, un procédé qui carbonise différents déchets et les transforme en solution multifonctionnelle. Dans cet épisode, Marie-Andrée et Marie-Hélène sont complètement fascinées, et votre dinde de l’Action de grâce finit bien trop cuite.
Un rêve de forêt nourricière qui se transforme en espace collectif intergénérationnel, festif et rassembleur : c’est la belle histoire de Croque ton quartier. On la découvre avec Marie-Claude Fontaine, co-fondatrice et coordonnatrice, et Véronic Dufour, présidente de l’organisme. | Des fois, tout ce que ça prend pour rassembler une communauté, c’est quelqu’un qui lève la main. Par une petite initiative citoyenne pour questionner le futur d’un terrain, une place publique est née, une forêt nourricière se prépare et un voisinage s’est transformé en communauté tissée serrée. Dans cet épisode, apprenez-en plus sur Croque ton quartier et ses projets connexes, dont Croque-mobile et Croque mon potager. Parce que des projets, ce n’est pas ce qui semble manquer à ces citoyen·ne·s engagé·e·s!
Parce qu’on n’a pas tous un espace extérieur où faire notre compost, on explore les options qui s’offrent à nous pour gérer nos déchets organiques à l’intérieur, avec Valérie Laliberté de Tero et Anthony Caron de Craque-Bitume. | Bien qu’aucun des deux procédés ne soit vraiment un compostage, l’appareil Tero et le vermicompostage à la maison sont deux solutions intéressantes pour réduire la quantité de déchets organiques envoyés à la poubelle. En les réduisant en fertilisant naturel en quelques heures ou en riche fumier de vers de terre avec un peu plus de temps, vous ferez non seulement un bon geste pour l’environnement, mais vous aurez de quoi fertiliser votre jardin!
Cet épisode vous est présenté par Dubois Agrinovation.
De ses Jardins de la résilience, dans les montagnes du nord de Québec, Vincent Galarneau tisse des liens de proximité dans son village et combine approches agricole et artistique pour cultiver la beauté. | De l’agriculture à échelle humaine, on souligne souvent la taille des jardins, les outils utilisés. Mais l’humain, c’est aussi des relations, des connexions, de la créativité, une spiritualité. En nous invitant à porter un regard attentif à ce qui nous entoure, Vincent plaide pour une agriculture qui nourrit l’âme autant que le corps.
Et si la relation entre la ville et le milieu rural était à réinventer? Réflexions et suggestions de Jean-Étienne Poirier, du Goût du territoire. | À l’encontre des banlieues-dortoirs et des grandes fermes excluant les milieux de vie, une nouvelle relation au territoire est à imaginer, à tisser, à créer. En réconciliant les agriculteurs, les néo-ruraux et les urbains, on peut remettre l’aspect social de l’agriculture au centre du dialogue… et s’ouvrir à toutes sortes d’opportunités!
D’une cour remplie de légumes au terrain de l’église du coin : un passionné du jardinage donne la piqûre à tout un quartier. Discussion avec Réal Migneault, à propos de la Ferme de rue. | Après avoir éveillé la curiosité de son voisinage par ses aménagements comestibles et festifs, Réal Migneault a vu plus grand : mettre sur pied une micro-ferme maraîchère urbaine, où tous et toutes sont les bienvenus pour donner un coup de main, venir poser des questions de jardinage, acheter quelques légumes et en offrir au prochain. Et les ambitions de Réal sont loin de s’arrêter là : implication de jeunes en intégration au marché du travail, distribution à la quincaillerie de quartier, modèle pour l’agriculture de demain, rien ne l’arrête!
L’art au service de l’agriculture? C’est ce qui occupe la table à dessin de Laurence Deschamps-Léger, alias Laucolo. | Par ses jolies illustrations, Laucolo met de l’avant les aliments d’ici, les variétés ancestrales, l’importance de la biodiversité et de la saisonnalité. Cette diplômée en études internationales s’est d’abord intéressée aux systèmes alimentaires et, de fil en aiguille (et par un passage aux Fermes Lufa), est tombée en amour avec le milieu agroalimentaire. Elle le met en lumière et en couleurs pour notre plus grand plaisir!
Le pouvoir des plantes serait-il infini? On y croit définitivement en écoutant Michel Labrecque, botaniste, professeur, chef de division R&D et conservateur au Jardin botanique de Montréal. | Souci fréquent des jardiniers urbains, la pollution des sols est malheureusement très répandue dans les villes. La majorité du temps, pour décontaminer un site, on ne fait qu’excaver et déplacer le problème ailleurs. Et si les plantes venaient à notre rescousse pour soigner le sol? Du « jus de poubelle » aux métaux, des chercheurs explorent le potentiel des végétaux à dégrader ou accumuler les contaminants, à un rythme certes plus lent qu’une pelle mécanique, mais de manière plus concrète, plus écologique et, avouons-le, bien plus jolie.
Le thé de compost : un concentré de bienfaits pour nos sols, et ultimement pour nos plantes, qu’on comprend mieux après avoir écouté Vivian Kaloxilos, de Docterre. | La vie est une chose fascinante et complexe. Dans les écosystèmes que forment les sols, les microorganismes (bactéries, prédateurs, champignons, etc.) sont à l’origine de la chaîne alimentaire et permettent aux plantes de se nourrir adéquatement. Pour un sol équilibré et vivant, le thé de compost est une solution vraiment intéressante. Et même si sa préparation demande plusieurs nuances, il est toujours possible de se tourner vers l’extrait de compost, « le meilleur ami de tout le monde », comme le dit Vivian!
Véritable référence dans le monde du jardinage écologique, Yves Gagnon se passionne notamment pour la génétique et le travail de semencier. | Que doit-on prendre en compte lorsqu’on choisit ce qu’on veut planter au jardin? Quelles semences devrions-nous acheter? Des histoires de cultivars de tomates au travail essentiel des semenciers pour la préservation de la biodiversité, on explore avec M. Gagnon tout ce qui se trouve derrière le nom de votre variété de légume préférée!
Cet épisode a été enregistré en direct devant public (virtuel), dans le cadre de la Fête des semences et de l’agriculture urbaine de Québec, un événement organisé par le Réseau d’agriculture urbaine de Québec.
Terreaux commerciaux et (futur) terreau urbain : on se plonge les mains dans la terre avec Pierre-Marc de Champlain, directeur des Services techniques chez Berger, et Marie-Josée Vézina, coordonnatrice Recherche et Accompagnement agronomique au Laboratoire sur l’agriculture urbaine. | Terreau d’empotage, à semis, pour légumes, pour plantes d’intérieur, etc. Les mélanges de terreaux horticoles sont nombreux et il peut être difficile de s’y retrouver. On explore donc divers aspects à tenir en compte dans le choix d’un substrat de culture. On parle aussi de qualité de terreau, de compost et de tourbe. En deuxième partie d’épisode, on s’intéresse aux recherches en cours sur des matières issues de l’économie circulaire urbaine qui pourraient être intégrées à des mélanges pour des terreaux plus écologiques et plus locaux!
La nuciculture – la culture de noix – est un domaine encore peu exploité au Québec. On explore ce monde fascinant avec Alain Perreault, propriétaire du Jardin des noix. | Quand on pense aux végétaux qui offrent une production comestible, on pense généralement aux légumes, aux fruits, ensuite peut-être aux céréales et aux légumineuses. On oublie souvent la possibilité de cultiver une source de protéine végétale : les noix et noisettes. On vous l’accorde : il faut de la patience et une vision à long terme pour miser sur une récolte qui viendra peut-être dans 10 ou 20 ans, mais n’est-ce pas un bel investissement pour le futur? Et quels sont les défis et opportunités que cette culture présente pour des producteurs, au Québec? Voilà encore un épisode qui nous donne envie d’aller visiter des coins de notre belle province… et qui nous ouvre l’appétit!
Tant qu’à habiter un coin du globe avec un aussi long hiver, pourquoi ne pas adapter nos pratiques agricoles pour pouvoir cultiver à l’année longue? On en parle avec le maraîcher Vincent Lafleur-Michaud, du Jardin des Funambules. | Récolter des légumes frais… en février? On ne parle évidemment pas de tomates dans des serres chauffées à 20°C, mais de toute une variété de verdures et légumes qui tolèrent bien le froid, et qu’on peut cultiver à faible coût énergétique. Que ce soit en serre non chauffée ou faiblement chauffée, sous tunnel ou en couche froide, il y a de quoi expérimenter et décidément allonger la saison de culture. En bonus : moins de mauvaises herbes et d’insectes nuisibles, yé!
Gagner sa vie en cultivant des herbes et des légumes frais… dans un sous-sol de Limoilou?! On s’entretient avec l’Agriculteur urbain, Rémi Carrier. | Alimenté par le rêve d’être agriculteur, mais ancré dans la réalité d’une vie urbaine, Rémi a fait le pari de combiner les deux. Afin d’être aussi résilient que possible, il a même conçu et construit lui-même son système de culture en hydroponie. Aujourd’hui, il produit des plants qui restent vivants jusque sur votre comptoir, pour une fraîcheur inégalée.
Cultiver des légumes à l’intérieur : faisable ou pas? Quel matériel prévoir? Et surtout, comment s’y retrouver dans notre choix de lampes horticoles? Laurent Boucher, agronome et étudiant à la maîtrise en biologie végétale se spécialisant sur l’éclairage artificiel, nous aide à mieux comprendre. | Aux Urbainculteurs, on reçoit fréquemment des questions sur la culture d’intérieur. On a donc voulu creuser le sujet, et notamment démystifier l’éclairage artificiel – un paramètre important de la culture à l’intérieur. Photopériode, intensité lumineuse, spectre lumineux, fluorescents VS DEL : on s’attaque à tous ces sujets. Attachez votre tuque pour un épisode plutôt technique, mais… très éclairant. On prend aussi un moment pour démêler hydroponie, aéroponie, aquaponie et culture en terre.
Un magnifique magazine qui célèbre l’agroalimentaire québécois, du champ à l’assiette : connaissez-vous Caribou? On le découvre avec sa co-rédactrice en chef, Véronique Leduc. | Agriculteurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs, épiciers : aucun acteur du milieu agroalimentaire n’est laissé de côté dans la démarche de Caribou. Parce que chacun de ces artisans nous permet de nous nourrir et contribue à la culture culinaire du Québec. Dans cet épisode, on saute le pas (vraiment pas très grand) qui sépare le jardin de la cuisine.
L’écoanxiété : un facteur de paralysie ou un moteur de changement? Quelle charge mentale représente-t-elle? Que faire des émotions qu’elle suscite? Table ronde avec Marie-Clarisse Berger, étudiante en droit et membre de la cohorte Jeunes leaders d’Environnement Jeunesse, Isabelle Béliveau, étudiante en environnement et instigatrice du projet Éco-motion, et Anne-Sophie Dorion, doctorante en psychologie dont la thèse porte sur l’écoanxiété chez les 9-17 ans. | Dans cette suite à notre épisode 10 sur le concept d’écoanxiété et les attitudes possibles à adopter, on revient à ce sujet qui a suscité beaucoup d’échos afin de nous intéresser, cette fois, à des gens qui vivent l’écoanxiété au quotidien et qui ont orienté leur choix de carrière en conséquence. À travers les témoignages lucides et ultra pertinents de trois jeunes femmes, on plonge dans les réflexions sur la santé mentale, les limites de nos actions individuelles, la pression de performance dans le militantisme et les options concrètes pour se mettre en action.
Relever des défis et multiplier les outils pour faire avancer la cause de l’agriculture sur petite surface? C’est ce qui nourrit Jean-Martin Fortier, agriculteur, formateur et consultant, qui a récemment lancé le magazine Growers. | Il n’y a pas si longtemps, les jeunes étaient peu nombreux à aller étudier en agriculture. Aujourd’hui, les programmes d’agriculture biologique sont contingentés. C’est que, comme pour toute cause sociale, une bonne dose de leadership et une touche de marketing ont réussi à redorer le blason du métier d’agriculteur. Ce travail, on le doit à l’énergie inépuisable de Jean-Martin Fortier et à son envie de faire bouger les choses. Et au-delà du transfert de connaissances techniques, cet ambassadeur a envie de célébrer la beauté de son métier et de rappeler que malgré les obstacles du quotidien, les cultivateurs et cultivatrices sont en train de changer le monde!
On profite aussi de notre 50e épisode pour faire un petit bilan et revenir sur nos coups de cœur du projet!
Note : On vous jure qu’on travaille à améliorer la qualité du son de nos enregistrements à distance.
Et si les sols agricoles pouvaient servir à lutter contre les changements climatiques? On s’instruit sur le stockage de carbone dans le sol avec l’agronome et chercheuse Marie-Élise Samson. | Le sol, rien que de la saleté? Oh non! C’est tout un écosystème, vivant, complexe et fascinant! Et en plus des nombreux rôles qu’il joue déjà, il pourrait devenir un acteur important pour réduire les gaz à effet de serre dans l’atmosphère. En adoptant de bonnes pratiques agricoles à l’échelle planétaire, il serait ainsi possible de capturer 20 à 35% des gaz à effet de serre produits par les activités humaines chaque année, et les piéger sous nos pieds!
La nature : quel contexte fascinant pour apprendre et s’émerveiller! On parle de conscience environnementale et d’écoéducation avec Simon Côté, coordonnateur chez Arbre-Évolution et pour Le Semoir. | L’écologie devrait être incontournable dans le cursus scolaire. En attendant qu’on calcule des compensations d’émissions de gaz à effet de serre dans les cours de mathématiques, on peut compter sur le répertoire d’ateliers écoéducatifs du Semoir! Du rôle de l’arbre à la gestion des contaminants, en passant par une petite cueillette de plantes locales, les ateliers proposés par cette initiative d’Arbre-Évolution misent sur l’intelligence des jeunes et visent à les outiller pour en faire des citoyen.ne.s allumé.e.s et engagé.e.s. Sans compter leur fantastique projet du Verger de l’Évolution, où les forêts nourricières se multiplieront au fil des ans. De quoi donner le goût de retourner en 4e année!
Rappel : Pour participer à notre 50e épisode, envoyez-nous un message vocal à mache-patate@urbainculteurs.org avant le 26 novembre, et n’oubliez pas de vous présenter au début!
Votre communauté est-elle résiliente sur le plan alimentaire? On découvre la démarche pour des municipalités nourricières avec Marie-Lise Chrétien-Pineault de l’organisme Eurêko! | Connaissez-vous bien le système alimentaire de votre territoire? Qui sont les producteurs, les transformateurs, qu’est-ce qui pousse chez vous? Et si, pour améliorer l’autonomie d’une municipalité, on créait avec les citoyen.ne.s des projets d’agriculture urbaine, des ateliers d’éducation, des forêts nourricières, des jardins communautaires? C’est ce que fait avec brio Eurêko!, un organisme œuvrant pour une transition socio-écologique au Saguenay-Lac-St-Jean.
Rappel : Pour participer à notre 50e épisode, envoyez-nous un message vocal à mache-patate@urbainculteurs.org avant le 26 novembre, et n’oubliez pas de vous présenter au début!
Cet été, Les légumes empotés ont contribué à briser l’isolement et à consolider la santé psychologique et financière des Victoriavillois.es… en cultivant des jardins! Discussion avec Aude Boulanger Cartier et Laura Bernier, organisatrices du projet. | Né d’une initiative citoyenne en contexte de crise sanitaire, le projet des Légumes empotés, à Victoriaville, a cultivé la solidarité et rassemblé la communauté autour du jardinage. En mobilisant bénévoles et partenaires, un groupe de jeunes a fourni gratuitement 80 bacs de culture aux personnes les plus affectées par la crise. Ces jardins urbains, en plus de fournir des légumes, auront produit des apprentissages, tissé des liens et allumé plusieurs étincelles!
Rappel : Pour participer à notre 50e épisode, envoyez-nous un message vocal à mache-patate@urbainculteurs.org avant le 26 novembre, et n’oubliez pas de vous présenter au début!
Dans le mystérieux monde qui se trouve sous nos pieds, les champignons et les plantes ont créé une alliance fascinante : les mycorhizes. On explore le sujet avec le biologiste J. André Fortin et le directeur R&D chez Premier Tech, Martin Trépanier. | Comment les plantes en sont-elles venues à coloniser la terre ferme, il y a des millions d’année? Le secret réside dans une alliance inédite avec des champignons : une relation qui dure encore et qui concerne la majorité des plantes du globe. Mieux comprendre leur symbiose nous permet notamment de modifier nos pratiques agricoles pour miser sur la collaboration naturelle, afin de réduire notre utilisation d’intrants chimiques et pour améliorer la résistance et l’adaptation des cultures aux changements climatiques.
Notes :
Il est question, à quelques reprises dans l’épisode, de « Pro-Mix ». Pro-Mix est une marque de terreau horticole produit par Premier Tech et contenant des mycorhizes. Premier Tech est une entreprise spécialisée dans les technologies horticoles et agricoles, les équipements industriels et les technologies environnementales. Son siège social est situé à Rivière-du-Loup, au Québec.
Cet épisode est produit de manière indépendante. Mâche-patate et Les Urbainculteurs ne sont pas commandités par Premier Tech.
Faire son compost, ça n’a pas besoin d’être compliqué! On démystifie l’or brun du jardin avec Claude Labonté, animateur horticole et chargé de projet en compostage communautaire chez Craque-Bitume. | Un potager, ça produit une abondance de légumes… et de résidus organiques! La suite logique du jardinage, c’est le compostage : une pratique simple et écoresponsable qui nous permet de valoriser les ressources que constituent nos déchets, tout en produisant un amendement incontournable au jardin écologique. Mais surtout : le compost, c’est magique!
Avec près de 12 ans d’expérience en agriculture urbaine, Les Urbainculteurs commencent à avoir une assez bonne idée de la réalité du travail dans le milieu. On discute des défis, des avantages et de plein d’anecdotes dans cet épisode entre Marie-Andrée, Marie-Hélène et Dominique. | Travailler en agriculture urbaine : voilà une activité peu commune, qui suscite l’intérêt et qui fait rêver. Au-delà de la vision idyllique de ce métier, à quoi ressemblent vraiment des journées de travail aux Urbainculteurs? Une chose est certaine : il faut être polyvalents et débrouillards, parce que notre emploi nous trimbale de la menuiserie à l’animation, en passant par l’horticulture, le service à la clientèle… et bien des péripéties. N’empêche, c’est un beau métier que le nôtre!
Parce que le jardinage est un art qui s’apprend par l’expérience, on fait tous des erreurs et c’est normal! Survol des erreurs les plus fréquentes avec Marie-Andrée et Marie-Hélène. | Des semis partis trop tôt à l’arrosage excessif, des pots trop petits au déni devant l’invasion de mauvaises herbes, on fait tous et toutes, un jour ou l’autre, des erreurs dans l’entretien de notre potager. La bonne nouvelle? C’est en échouant qu’on apprend! Dans cet épisode juste entre nous – sans invité.e cette fois –, on vous explique le pourquoi du comment concernant les questionnements fréquents en jardinage.
Faire pousser de la verdure fraîche sur son comptoir? On parle des pousses et germinations avec Geneviève Mainville-Laliberté de La Belle verte de l’Île et Marie-Noëlle Gauthier Bergeron de Pousses en ville! | Véritables petits concentrés d’énergie, les pousses et les germinations présentent de nombreux avantages nutritifs et gustatifs, tout en étant très simples et économiques à cultiver soi-même à la maison. De la moutarde aux fèves mung, on explore d’abord les techniques et les variétés avec Geneviève, puis on parle de la réalité d’une micro-ferme urbaine, Pousses en ville, avec Marie-Noëlle.
Capsule Découverte : Le toit potager du IGA extra Famille Duchemin
Introduire des arbres dans les pratiques agricoles? Une voie qui offre de nombreux avantages, et certainement de plus beaux paysages! On défriche le terrain de l’agroforesterie avec le professeur Alain Olivier, du Département de phytologie de l’Université Laval. | On connaît déjà les très nombreux avantages environnementaux des arbres… en forêt. Et si on envisageait de les planter au champ? L’association de cultures agricoles et d’arbres, l’agroforesterie, prend de multiples visages et peut servir tout autant d’objectifs. Freiner les vents, participer à la fertilité du sol, produire une récolte supplémentaire, améliorer la biodiversité… les arbres n’ont pas fini de nous épater!
Les crises ont pour effet de stimuler l’imagination et la recherche de solution. La crise actuelle n’est pas différente : elle offre un terreau fertile pour repenser notre lien à l’agriculture et pour renforcer notre autonomie alimentaire. Discussion avec Jean-Philippe Vermette, du Laboratoire sur l’agriculture urbaine. | La pandémie de coronavirus souligne les faiblesses de notre système alimentaire, fondé sur l’externalisation des enjeux environnementaux et sociaux. Et si on en profitait pour rouvrir le débat public, remettre de l’avant une agriculture de proximité écologique et faire de l’alimentation une réelle préoccupation sociale? Dans cet épisode, on réfléchit à l’impact qu’aura la crise sur notre système alimentaire et sur celui que pourrait avoir l’agriculture urbaine, en tant que solution multifonctionnelle, afin d’améliorer la résilience de nos villes.
Ouste, les traditionnelles roses! Le nouveau chic, c’est d’offrir un bouquet de fleurs locales. Discussion avec Isabelle Bureau de la Ferme aux 56 mille idées. | Suite logique de notre souci quant à l’origine de nos aliments et à leur mode de production, les bouquets locaux de fleurs cultivées de manière écoresponsable gagnent en popularité. Ils tendent non seulement à remplacer les bouquets traditionnels de fleuristes lors des événements spéciaux, ils se font aussi une place dans notre quotidien, au gré des variations saisonnières. Dans cet épisode, nous découvrons la réalité d’une jeune ferme florale, domaine de production pour le moins… florissant depuis quelques années au Québec.
Alimentation de proximité, sentiment de communauté, lieu de rassemblement… les marchés publics ont beaucoup à offrir! Discussion avec Jeanne Camirand (Marché public St-Sauveur), Isabelle Brodeur (Ste-Foy) et Marilyne Gagné (Limoilou). | Traçabilité, saisonnalité, achat local : les marchés publics répondent à plusieurs soucis et intérêts des consommateurs. Mais ils offrent beaucoup plus que des fruits et légumes locaux et frais : les marchés recréent de petits villages à l’échelle des quartiers et resserrent le tissu social. Les fréquenter est aussi la meilleure manière de connaître et d’encourager les producteurs locaux… et de rendre sa tournée de courses un peu plus festive!
Capsule Découverte : Le Potager de la Cantine
NB : Cet épisode a été enregistré avant Noël 2019, et donc avant le confinement requis par la coronavirus. Nous ne vous encourageons bien sûr pas à aller faire votre social au marché présentement, mais vous pouvez encore vous y procurer des produits locaux! Le Grand Marché de Québec offre d’ailleurs présentement la possibilité de vous faire livrer à vélo.
Pourquoi repartir le jardin à zéro chaque année avec des plantes annuelles, quand on pourrait cultiver des vivaces? On se penche sur la question avec Jean-Christophe Denis, consultant en agroforesterie et passionné de permaculture! | Les végétaux vivaces comestibles sont nombreux, mais méconnus. Après une petite adaptation de nos manières de cultiver et de cuisiner, ces plantes ont de quoi étonner, en plus de fournir des récoltes à des moments où vous attendrez impatiemment les premières verdures de l’année. Des crosnes au chervis, on découvre toutes sortes de légumes et d’herbes insoupçonnés qui reviennent d’année en année!
Envie de nourrir le monde trois fois par jour? Découvrez les formations de l’Institut de technologie agroalimentaire avec Véronique Bousquet et Annie Marcotte. | On n’a peut-être pas besoin d’un diplôme pour devenir agriculteur, mais ça ne fait jamais de mal de bien comprendre la structure et la vie du sol, la physiologie des végétaux, des notions de gestion et d’économie… Et c’est aussi vrai si vous souhaitez travailler en agriculture urbaine! À ses campus de La Pocatière et de St-Hyacinthe, l’ITA forme des horticulteurs et des agriculteurs depuis plus de cinq décennies, dont notre chère Marie-Andrée!
N.B. : Dans notre énumération de lieux de formation, dans la conclusion, nous avons oublié de nommer le Centre de formation horticole de Laval (où enseigne Hélène Dubé, que vous avez pu entendre dans l’épisode 17) et le Cégep de Victoriaville (auquel nous avons consacré l’épisode 33). Faut croire que ça nous semblait des choix tellement évidents qu’on a oublié de les mettre dans notre liste. Oups!
Du folklore à la science, on découvre cette semaine tout un autre pan de l’utilité des plantes. Passant de l’animation aux sièges des invité.e.s, mes coanimatrices préférées nous parlent de plantes tinctoriales et de leur projet Couleurs locales. | Joignant leur passion pour l’horticulture et pour le tricot, Marie-Andrée et Marie-Hélène ont plongé tête première dans l’univers de la teinture naturelle. À l’ère d’une industrie textile polluante basée sur l’éphémère, elles explorent plutôt toutes les nuances du monde végétal, les fibres locales et les vêtements qui durent toute une vie. De la verge d’or à l’indigo japonais, elles cultivent et récoltent des plantes colorantes étonnantes et apprivoisent des techniques artisanales, avec la rigueur et la cohérence qu’on leur connaît bien!
Un premier programme d’études collégiales en agriculture urbaine? On s’y intéresse avec Pierre-Antoine Gilbert et Athanasios Mihou, du Cégep de Victoriaville. | L’engouement pour les projets d’agriculture urbaine ne se dément pas : c’est un domaine dynamique et multidisciplinaire, en pleine expansion. Au point où les cursus scolaires commencent à s’y adapter! Dans cet épisode, on se penche sur les particularités de la formation, adaptée à la réalité du travail agricole en ville, de la gestion de projets à la mobilisation citoyenne, en passant bien entendu par la production de légumes… ou pourquoi pas d’insectes!
Capsule Découverte : Les fermes Lufa*
*NB : L’épisode a été enregistré en novembre 2019. Depuis, Les fermes Lufa ont annoncé une quatrième toiture recouverte d’une serre, de près de 164 000 pieds carrés de superficie. Ce sera la plus grande serre sur toit au monde.
150 000 emplois à temps plein : c’est ce que représentent les centaines de millions d’heures travaillées par des bénévoles chaque année au Québec. On explore l’engagement social avec des professeurs qui l’étudient et l’enseignent, avec une coordonnatrice de bénévoles et avec une citoyenne engagée. | Plus qu’un acte de charité, l’engagement social – que ce soit par le bénévolat, l’appui financier, le don matériel, le partage d’expertise ou de notoriété – est une manière efficace et altruiste de se développer en tant qu’humain et de participer à notre communauté. Pour le bien commun et un meilleur vivre-ensemble, l’engagement social est essentiel au fonctionnement de la société.
Cet épisode a été développé en partenariat avec 100 degrés.
Ni végétal, ni animal, le champignon est une forme de vie fascinante… et ajoute beaucoup de goût à un risotto! On découvre cette production avec Dominique Lynch-Gauthier et Lysiane Roy Maheu de l’entreprise Blanc de gris. | Denrée fragile qui gagne à être produite à proximité de nos cuisines, le pleurote est également une production qui prend peu d’espace, en plus de revaloriser des matières organiques : un parfait mix pour l’agriculture urbaine! Bien que leur culture soit ardue, les champignons permettent toutes sortes de découvertes captivantes, de délicieux plats et une économie circulaire locale. Quoi demander de mieux?
Cet épisode est le septième et dernier d’une mini-série enregistrée à Montréal, avec des intervenant∙e∙s de la région métropolitaine.
Au Santropol Roulant, l’agriculture et la nourriture servent d’abord et avant tout d’outil pour relier les gens entre eux. On découvre ce fabuleux organisme avec Marie-Anne Viau, gérante du programme d’agriculture urbaine. | Une popote roulante intergénérationnelle, qui livre ses repas à vélo et qui les cuisine avec des ingrédients frais, locaux et biologiques? Bienvenue au Roulant! Tout en produisant ces ingrédients frais sur son toit vert du Plateau-Mont-Royal et à sa ferme périurbaine de Senneville, le Roulant reconnecte des gens de tous les milieux à la nature, au vivant et à une alimentation de qualité, tout en brisant l’isolement social.
Cet épisode est le sixième d’une mini-série enregistrée à Montréal, avec des intervenant∙e∙s de la région métropolitaine.
* NB : L’épisode a été enregistré au début de septembre, d’où la mention d’une sortie aux pommes!
Imaginez : vous traversez un parc montréalais à vélo, et vous tombez tout à coup sur un petit troupeau de moutons! Discussion sur le projet Biquette à Montréal, avec Annie Cloutier. | Et si on remplaçait les tondeuses par des… brouteuses? L’écopâturage, c’est une pratique écologique de gestion des espaces verts avec des animaux herbivores. Sans pétrole, sans bruit et avec engrais inclus (!), la tonte faite par les moutons ou les chèvres soulève d’autres types de défis. Mais il n’y a pas de doute : leur présence suscite beaucoup plus de sourires et de zénitude que le tracteur à gazon!
Cet épisode est le cinquième d’une mini-série enregistrée à Montréal, avec des intervenant∙e∙s de la région métropolitaine.
ERRATUM : Nous avons traité de l’aquaponie, avec Benjamin Laramée, dans l’épisode 3 de Mâche-patate, et non dans l’épisode 2 tel que mentionné pendant cet épisode-ci.
Saviez-vous qu’une cuillère à thé d’un sol en santé contient plus de microorganismes qu’il n’y a d’humains sur terre? On s’instruit avec Gabrielle Bastien, de Régénération Canada. | Le sol : un écosystème méconnu auquel on pense rarement. Il joue pourtant de multiples rôles dont l’importance n’est plus à démontrer : purification de l’air et de l’eau, production d’aliments et de fibres pour nos vêtements, source de minéraux… Son rôle comme séquestrateur de carbone peut même nous aider à atténuer les changements climatiques. Mais pour cela, il nous faut des sols sains. Et c’est là que les pratiques régénératrices en agriculture entrent en scène!
Cet épisode est le quatrième d’une mini-série enregistrée à Montréal, avec des intervenant∙e∙s de la région métropolitaine.
Rassembler et outiller les porteurs de projets en agriculture urbaine, voilà l’une des missions de Grand Potager, une initiative dirigée par Laurence Fauteux. | L’agriculture urbaine prend des formes très variées, allant de mouvements citoyens aux entreprises privées, en passant par les coopératives de solidarité, les organismes à but non lucratif, les regroupements, etc. Et quand ces projets se rassemblent dans un même lieu, on obtient un super milieu de partage, d’échange et d’entraide. C’est ce qui s’est passé dans les serres communautaires de Verdun, avec l’incubateur Grand Potager, qui a du même coup mobilisé toute une communauté!
Cet épisode est le troisième d’une mini-série enregistrée à Montréal, avec des intervenant∙e∙s de la région métropolitaine.
Produire des raisins sur des toits, en plein centre-ville de Montréal : c’est le défi que s’est lancé Véronique Lemieux, avec son projet Vignes en ville. | Tant qu’à faire pousser sa nourriture en ville, pourquoi pas une petite coupe de vino aussi? Sur les toits et en plein sol, Véronique cultive quelques centaines de vignes – des cépages rustiques – pour étudier les résultats de sa viticulture urbaine, l’intégration de verre recyclé au terreau et son utilisation comme paillis. Et comme les vignes donnent du raisin… le projet de recherche donnera aussi une première cuvée urbaine cette année!
Cet épisode est le deuxième d’une mini-série enregistrée à Montréal, avec des intervenant∙e∙s de la région métropolitaine.
Conserver et faire redécouvrir les variétés potagères ancestrales : c’est le travail que s’est donné Lyne Bellemare, semencière artisanale chez Terre Promise. | Alors que 75% de la biodiversité a été perdue au courant des 100 dernières années, s’assurer de préserver la diversité restante est une mission essentielle. Terre Promise est une semencière située dans le 514, qui cultive de manière écologique toutes sortes de variétés ancestrales à pollinisation libre. Dans cet épisode, on démystifie les types de semences, les distances d’isolement, l’importance de la souveraineté alimentaire et de l’autonomie des agriculteurs. Surtout, on sème la curiosité pour un monde parfois nébuleux, mais si fascinant!
Cet épisode est le premier d’une mini-série enregistrée à Montréal, avec des intervenant∙e∙s de la région métropolitaine!
Pour la saison du camping, on vous amène dans la forêt boréale, à la découverte des plantes sauvages comestibles, avec Stéphane Plante, chargé de cours en botanique forestière à l’Université Laval. | Du petit thé des bois aux pousses de sapin, la forêt boréale regorge de saveurs inusitées et promet tout un monde de découvertes. Avec précaution et modération, il est possible de cueillir de quoi puncher votre prochain repas sans nuire à la forêt, ni à votre estomac! Suivez-nous dans cet épisode à la découverte des plantes sauvages, où on rencontre des feuilles à goût de basilic, des bleuets à goût de banane, des oiseaux un peu feeling et où on se rend compte qu’on a peut-être dans notre plate-bande une fleur mortelle (!).
Travailler à temps plein sur une ferme ET gérer un camp de vacances tout l’été, ça vous paraît un peu fou? C’est un défi que relève haut la main Alexandra Gendreau-Martineau, agricultrice-éducatrice à la Ferme pédagogique Marichel. | Vecteurs de plaisir autant que d’apprentissage, les séjours dans des camps de vacances sont toujours des expériences marquantes pour les enfants. À la Ferme Marichel, les jeunes découvrent le quotidien d’une ferme, le travail des agriculteurs et, surtout, l’origine de ce qu’ils trouvent dans leur assiette. De quoi en faire des mangeurs plus conscients, des citoyens plus éclairés… mais d’abord des enfants heureux!
Pour tomber ou retomber en amour avec l’agriculture urbaine, rien de mieux que d’écouter le passionné Éric Duchemin, directeur scientifique et président d’AU/Lab, nous parler de toutes les facettes de cette merveilleuse pratique. | L’agriculture urbaine, c’est un domaine foisonnant et en pleine ébullition : l’innovation, le rêve et les solutions font partie de son ADN. Les projets de recherche et d’expérimentation portés par AU/Lab permettent de mieux documenter cette pratique en mouvance constante et de mieux la comprendre, afin d’œuvrer à son développement et d’assurer un futur plus vert et plus juste.
Solution d’avenir pour l’alimentation humaine et animale, les insectes comestibles ne font pas l’unanimité. On part à la découverte de cette production avec Jérôme Fortin-Légaré, du Groupe Neoxis. | Une production alimentaire efficace, écoresponsable et pleine de protéines… mais peut-être difficile à faire avaler? Les insectes comestibles – qu’on parle des grillons, des ténébrions meuniers ou des mouches soldat noires – ne laissent personne indifférent. Mais avec plus d’éducation sur le sujet, cette production alimentaire pourrait constituer une véritable solution aux problèmes d’insécurité alimentaire et une voie prometteuse afin de réduire l’impact environnemental de notre assiette.
Comment et pourquoi s’impliquer dans un jardin communautaire? On en discute avec Julie Bussières, qui a mis sur pied le jardin communautaire de L’Ancienne-Lorette. | Transformer un espace public vacant en jardin luxuriant qui rassemble la communauté et redonne accès à la terre aux citadins? C’est tout le projet des jardins communautaires et collectifs. Entraide, partage, implication, partenariats : les jardins communautaires cultivent ce qu’il y a de meilleur!
L’apiculture : voilà une activité qui a sa part de mystère. On ne connaît pas bien les abeilles ni le travail qu’elles accomplissent. On en apprend plus avec Gabriel Gagnon Anctil, chef apiculteur et formateur chez Alvéole. | Saviez-vous que les abeilles joueront jusqu’à sept rôles différents dans la colonie, au cours de leur courte vie? Ou encore que certaines d’entre elles peuvent parcourir jusqu’à 150 km par jour pour butiner? L’apiculture urbaine, au-delà de la production de miel, c’est surtout un outil formidable pour éduquer et sensibiliser les citadins à l’importance de la biodiversité et au rôle crucial des pollinisateurs.
Avoir un jardin, c’est reconnecter avec l’origine de nos aliments. De quoi passionner un nutritionniste (urbain) curieux comme Bernard Lavallée! | Le goût incomparable de la première tomate produite sur votre balcon. L’histoire pleine de rebondissements de la variété ancestrale de concombre que vous cultivez. Tout le travail, les efforts et les ressources mis dans la production des aliments… qu’il ne faudrait surtout pas gaspiller. Le jardinage permet de rebâtir les ponts entre les mangeurs et les producteurs, et de reprendre contact avec la provenance de notre nourriture. Pour un∙e nutritionniste, c’est donc un outil parfait pour nous convaincre de manger plus de fruits et légumes!
On apprend à aimer certaines « mauvaises » herbes et à faire plus de place à la nature dans notre jardin, avec Hélène Dubé, enseignante et consultante en horticulture. | Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe? Rien d’autre qu’une plante qui pousse au mauvais endroit au mauvais moment, ou dont on ne connaît pas encore l’utilité. Pourtant, plusieurs d’entre elles sont non seulement belles, mais aussi comestibles, médicinales, bioindicatrices… On part à la découverte de cinq de ces « machines de guerre photosynthétiques » et on parle d’entretien écoresponsable au jardin. Et oui, on vous donne aussi des trucs pour vous débarrasser des herbes dont vous ne voulez pas, malgré tout.
Devenir fermier de famille : voilà un métier porteur de sens, un rêve de liberté et d’indépendance. Mais au-delà de cette vision romantique, l’agriculture – entre routine, endettement et adversités climatiques -, ce n’est pas toujours rose. Malgré tout, l’engouement pour le maraîchage est palpable. Les formations en agriculture biologique sont passées en très peu de temps de programmes mourants en programmes contingentés. Parmi les étudiants, de nombreux jeunes urbains, qui ne proviennent pas du milieu agricole. Comment passer de la vie de banlieue de Longueuil à une terre à St-Alban dans Portneuf, et réussir à en vivre? C’est ce dont on parle avec Guillaume Baril de Terra Sativa, une ferme bio fondée par des amis de la Rive-Sud de Montréal, qui existe depuis maintenant 15 ans!
Les arbres et arbustes fruitiers sont des cultures souvent oubliées, alors qu’elles demandent peu d’entretien et qu’elles peuvent être ultra productives. Incursion dans ce monde fascinant avec Marianne Baril, de la Pépinière ancestrale. | Des petits fruits et arbres nains qu’on peut cultiver sur son balcon, jusqu’aux expériences multi-greffes à la Frankenstein, la culture de fruitiers constitue un terrain de jeu fantastique pour les jardiniers. Observation du terrain, critères de sélection, questions à poser à votre pépiniériste, préparation à l’hiver : Marianne nous fait profiter de son immense savoir. À quand votre salade de fruits 100% maison?
Le jardin : source de déchets ou solution pour les réduire? On en discute avec l’édifiante et divertissante Mélissa de La Fontaine, conférencière et consultante zéro déchet! | Le continent de plastique, ça vous dit quelque chose? On n’a pas envie que notre potager y participe! Échange de trucs et astuces pour réduire la quantité de déchets au jardin. Et on vous donne un scoop : tendre vers le zéro déchet, ça n’a pas besoin d’être compliqué! Sans parler du fait que le jardinage est une belle porte d’entrée vers un mode de vie écoresponsable…
Capsule horticole : Les semis
Cet épisode vous est présenté par La Récolte, aliments en vrac et minimalistes
L’engouement pour les petits élevages de poules ne se dément pas. On se renseigne auprès de Martin Boisvert, de Néo-Terra, pour s’assurer de savoir tout ce qu’il faut pour se lancer dans cette nouvelle aventure! | Animaux de compagnie fort sympathiques, productrice d’œufs frais et de fertilisant à jardin, compostière sur pattes et même désherbeuse professionnelle : l’escouade poulette rend de nombreux services! À condition de respecter leurs comportements naturels et de leur fournir un environnement sécuritaire, il est très facile d’élever quelques poules à la maison, même l’hiver!
S’inspirer de la nature pour créer des écosystèmes résilients et abondants, c’est la promesse de la permaculture, une approche de design dont on discute avec Louis Duquette, de la coopérative Les choux gras. | David Suzuki a déjà dit qu’il n’y a pas de groupe sur la planète, présentement, dont les activités sont plus importantes que celles des permaculteurs (wow!). Mais malgré la popularité du terme « permaculture », ce concept reste encore mystérieux et insaisissable pour plusieurs. C’est qu’en plus d’être très globale, la permaculture est une approche et une attitude, avant d’être une technique prescrite. Ou, comme le dit Marie-Hélène J., c’est du gros bon sens appliqué. Et vouspouvez l’appliquer, à votre échelle, pour transformer nos villes et faire de votre cour arrière un exemple d’économie circulaire!
Les microorganismes veulent coloniser la race humaine, pour son plus grand bien. Et ils ont trouvé un excellent lobbyiste en Jean-Luc Henry, passionné de solutions et ambassadeur d’un nouveau monde à Révolution Fermentation. | Dans cet épisode, on s’éloigne du jardinage, mais on vous parle toujours de cultiver la vie et de conserver vos légumes. Kéfir, kimchi, kombucha… ça sonne comme une formule magique à vos oreilles? C’est presque ça! Les aliments fermentés sont ultra faciles à préparer à la maison, ils sont bons pour la santé et ils sont délicieux, en plus d’être sécuritaires. Magique!
Capsule horticole : Design de jardin et échelle de permanence
Êtes-vous anxieux·se face à l’état de l’environnement? Nous aussi! On discute de comment surmonter l’écoanxiété avec Charles Baron, psychologue et professeur en management, qui s’intéresse au leadership authentique et aux processus d’innovation collective. | De la pollution plastique à l’effondrement de la biodiversité, la liste des menaces environnementales est longue. Rapports d’experts et documentaires sont de plus en plus alarmants : on s’approche du point de non-retour. L’ampleur de la tâche est colossale et il est facile de se sentir paralysé·e ou de se faire violence en prenant toute la responsabilité du monde sur nos épaules. Dans cet épisode, on sort de notre zone d(’in)confort et on explore des pistes de solution pour se remettre en mouvement.
Au-delà de l’alimentation locale, cultiver son jardin permet aussi une médecine locale! On fait le top 5 des plantes médicinales à cultiver en ville avec Capucine Chartrand, herboriste-thérapeute. | De tout temps, les végétaux nous ont nourris et nous ont soignés. Que ce soit pour prévenir un rhume, pour mieux digérer ou pour vous aider à lâcher-prise, vous pouvez cultiver des remèdes directement dans votre cour… ou sur votre balcon! Notre invitée (une vraie sorcière) vous présente cinq plantes généreuses qui permettront de prendre soin de vous simplement.
Le jardinage est un terrain propice à la propagation de plusieurs mythes. On en déboulonne quelques-uns avec le Jardinier paresseux, Larry Hodgson. | « Les pois n’aiment pas l’ail! » ; « Les coquilles d’œuf tiennent les limaces à distance. » ; « Les légumineuses fixent l’azote. ». Les conseils de jardinage – basés sur des générations d’expérience, mais aussi sur beaucoup de bouche-à-oreille – ne manquent pas. On départage le vrai du faux (on souffre un peu en cours de route) et on parle de cohérence et d’intégrité avec un jardinier à qui les années d’expérience on appris bien des choses!
Véritable projet citoyen, les ruelles vertes transforment notre relation à la ville. Discussion avec Noémie Brazeau-Béliveau, de Nature Québec, et Anne-Marie Bernier, du Regroupement des éco-quartiers. | Quand on parle de verdissement urbain, on pense souvent aux ruelles vertes. Mais plus que de la verdure, ces ruelles cultivent des liens de qualité avec nos voisins et créent un milieu de vie agréable, ludique et sécuritaire. Le secret de leur succès? L’implication et la mobilisation des citoyen·ne·s qui ont soif de partage et de milieux plus humains et plus conviviaux.
Capsule horticole : La réserve mondiale de semences au Svalbard
Du sous-sol (laboratoire en hydroponie) au toit jardin (plus de 200 pots), la Butineuse de Vanier redéfinit la relation à l’alimentation. Rencontre avec son généreux gestionnaire-philosophe et directeur général, Mathieu Bernier. | La Butineuse de Vanier : retenez ce nom. Vous risquez de réentendre parler de cet organisme en sécurité alimentaire dans les prochaines années. Son équipe met tout son cœur à remplir les bedons et les esprits des enfants, du semis à la table! Avec inventivité et passion, la Butineuse nourrit, apprend à cuisiner, éduque aux goûts… tout en semant l’intérêt pour le jardinage!
Une ferme qui laisse l’asclépiade au champ pour nourrir les monarques, qui chauffe ses serres à la biomasse et qui creuse de bassins de rétention… le tout en pleine ville. Bienvenue à la Ferme Bédard Blouin! On s’entretient avec Sarah Bédard, agricultrice urbaine de 3e génération. | L’agriculture urbaine fait partie de l’ADN de cette ferme familiale visionnaire, qui transmet sa passion du jardinage tout en œuvrant à la protection du territoire agricole. On vous parle aussi de la production de courges et de quoi faire avec votre citrouille après l’Halloween!
Capsule horticole : La résistance des plantes au froid
Sauver un petit bout de biodiversité en conservant vos semences, c’est à votre portée! Entretien avec Mélanie Chapleau des Jardins de la Gaillarde – une semencière installée en pleine banlieue de Sherbrooke – et avec Lyne Bellemare, semencière chez Terre Promise et coordonnatrice du volet francophone des Semences du patrimoine. | Soixante-quinze pour cent des variétés végétales alimentaires ont disparues dans le dernier siècle. Les 25% restants existent dans des banques de gènes, chez des semenciers… et peut-être dans votre jardin! En conservant vos semences, vous contribuez à la préservation de la biodiversité, une tâche qui nécessite toute la force de la communauté. Ça vous paraît compliqué? C’est pourtant à votre portée!
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