Après avoir découvert l’agriculture sociale dans l’épisode précédent, on plonge dans un exemple concret avec L’Échappée verte, une microferme thérapeutique fondée par Ellena Livet, cheffe de projet à l’association Stiftung Wirtschaft und Ökologie. | À 1300 mètres d’altitude dans le canton du Valais, en Suisse, une microferme est en train de voir le jour. Mais pas n’importe laquelle : cette ferme a pour objectif d’accueillir des requérants et requérantes d’asile qui vivent de la souffrance psychique afin de leur fournir un lieu d’accueil, d’intégration, de valorisation et de bien-être. L’Échappée verte a aussi comme objectif de sensibiliser la population locale aux bienfaits de la nature et accueille en ce sens des groupes d’élèves pour une classe verte hors du commun!
Les fermes ont été de tout temps des lieux d’accueil et de passage. Et si cet accueil permettait non seulement d’aider les fermiers et fermières, mais permettait de répondre à divers besoins sociaux? On découvre l’agriculture sociale en compagnie d’Andrea Bory, cheffe de groupe Exploitation, Famille et Diversification chez Agridea. | L’agriculture sociale, ou care farming, permet de mettre en relation des besoins très divers (thérapeutiques, liens sociaux, hébergement, insertion professionnelle, etc.) qui ont en commun de trouver une avenue intéressante dans le contact avec la nature, la structure procurée par l’environnement agricole, la communauté créée autour d’un projet de ferme. Et si la ferme prenait autant soin des humains que les humains de la ferme?
Au fil du temps, Hamidou Maïga aura testé la culture de près de 700 variétés de plantes moins communes au Québec, pour la plupart comestibles. Aujourd’hui, avec son entreprise Hamidou Horticulture, il produit semences, jeunes plants et légumes qui permettent la découverte… ou qui réconfortent par leur familiarité. | Aubergines africaines, pois de terre, okra, baobab : (très) nombreuses sont les variétés de légumes ethniques – qui sont liés à la culture d’un pays – qu’Hamidou fait pousser à Montréal. De quoi permettre de cultiver un lien avec sa culture d’origine, et de pouvoir la partager avec fierté et gourmandise! Un vrai amoureux des défis (il faisait pousser des fraises dans le désert!).
Note : Nous sommes désolées pour la qualité du son dans cet épisode!
Shiso, citronnelle, luffa, gai lan, mizuna : les légumes asiatiques méritent de conquérir nos assiettes! D’autant plus s’ils sont produits localement de manière biologique… Discussion avec David Bolduc, maraîcher à la ferme Le Rizen. | À la fois reconnexion à ses propres racines et mode de vie lui permettant de tendre vers la souveraineté alimentaire, le projet agricole de Stéphanie Wang, la fondatrice du Rizen, permet à toute une communauté de découvrir de nouveaux parfums et de diversifier son alimentation, tout en mangeant local. Par la création de produits transformés comme les kimchis, pestos et sauces, l’entreprise permet également d’éviter le gaspillage et de s’approvisionner localement à l’année!
Standardisation, mécanisation, déconnexion de la nature, charge mentale… autant de facteurs qui influencent le gaspillage alimentaire, d’un bout à l’autre de la chaîne. On en discute et on s’inspire avec Gabrielle Dessureault, coordonnatrice du projet Sauve ta bouffe et chargée du projet Mange-gardiens aux AmiEs de la Terre de Québec, et avec Guillaume Cantin, co-initiateur et directeur de La Transformerie. | Personne ne se lève un matin en souhaitant jeter de la nourriture. Pourtant, le gaspillage alimentaire est si important que sa réduction est l’action prioritaire, à l’échelle planétaire, pour diminuer l’ampleur du réchauffement climatique. Dans cet épisode, on discute des divers enjeux qui influencent le gaspillage dans le système alimentaire nord-américain, des impacts négatifs de ce gaspillage et surtout, on découvre de belles solutions inspirantes!
Avez-vous déjà goûté les fruits du sureau, de la viorne trilobée et de l’argousier? On découvre les cultures émergentes avec l’agronome Laurie Brown, de Cultur’Innov. | Située à St-Camille, au nord de Sherbrooke, la coopérative Cultur’Innov exploite un verger expérimental et accompagne les producteur·rice·s qui s’intéressent aux cultures émergentes : petits fruits, noix et produits forestiers non ligneux (PFNL). Qu’ils soient délicieux, comme le kiwi rustique, ou à… apprivoiser, comme l’aronia, ces productions méconnues offrent une panoplie de bienfaits pour la santé et certaines cultures intéressantes pour le milieu urbain!
De sa production périurbaine au projet en plein cœur de Nantes, en passant par un potager rural sur un site historique, le maraîcher Olivier Durand tisse des liens de territoire en cultivant la terre. Discussion avec cet agriculteur, enseignant et consultant. | Les projets d’agriculture urbaine pourraient souvent bénéficier de l’expertise d’agriculteurs ou agricultrices pour maximiser la production et assurer une meilleure gestion technique. À l’inverse, les projets d’agriculture urbaine ont beaucoup à offrir aux personnes habituées à cultiver tranquilles sur leur terre : nouveaux défis et apprentissages techniques, collaborations interdisciplinaires, rencontres inspirantes avec les citadin·ne·s. Comme quoi on a tout à gagner à échanger davantage et à retisser les liens là où on a créé des frontières artificielles sur notre territoire.
Cet épisode fait partie d’une minisérie centrée sur les projets d’agriculture urbaine en France.
Après deux ans, on revient sur ce que le contexte de pandémie nous a appris sur notre autonomie alimentaire avec Jean-Philippe Vermette. | Dépendance aux importations, main d’œuvre venue de l’étranger, investissements annoncés en agriculture… et les mangeurs et mangeuses dans tout ça? Jean-Philippe nous partage ses impressions sur les initiatives amorcées ou requises afin de rendre les produits locaux réellement accessibles. On jase aussi de l’impact de la pandémie sur nos habitudes de consommation et de jardinage avec Marie-Hélène Jacques, qui nous parle aussi de la toute nouvelle formation en ligne des Urbainculteurs!
C’est bien beau avoir une serre, mais encore faut-il pouvoir y cultiver! On discute des différents paramètres à prendre en compte avec les ingénieurs Marc-Antoine Meilleur et Mathieu Roberge, d’ALTE coopérative. | Après avoir abordé la structure et les matériaux requis pour avoir une petite serre chez soi, il est question, dans cette deuxième partie de discussion, de chauffage, de ventilation, de lumière et d’automatisation. De quoi réfléchir à tous les aspects de votre projet!
Du jardin de balcon au potager dans la cour, les ambitions nous mènent parfois à rêver d’une serre domestique! On s’instruit auprès des ingénieurs Marc-Antoine Meilleur et Mathieu Roberge, d’ALTE coop. | Des serres de culture, il y en a de toutes sortes, pour tous les objectifs et tous les budgets. Dans cette première partie de notre discussion, Marc-Antoine et Mathieu nous présentent différents types de serre, les structures à prévoir et les matériaux à utiliser. Dans le prochain épisode, on se penchera sur la ventilation, le chauffage, la luminosité et tout ce qu’il faut prévoir au niveau du fonctionnement. À vos carnets de notes!
Des parfums d’Asie dans une serre de Laval? Les agrumes d’O’Citrus nous donnent l’eau à la bouche! On pose toutes nos questions à la propriétaire, Vyckie Vaillancourt. | Quand on parle de culture en serre au Québec, on pense spontanément aux tomates. Mais si on peut y faire pousser ces plantes tropicales, pourquoi pas d’autres? Au détour d’un projet d’entreprise fictive dans l’un de ses cours, Vyckie fait naître O’Citrus : une production d’agrumes fins… au Québec! En plus de reprendre progressivement la ferme maraîchère familiale, elle approvisionne donc aujourd’hui les restaurateurs en yuzu, main de Bouddha et autres limes kaffir!
Cultiver des légumes en hiver, 50°C au-dessus de la température extérieure, en n’utilisant que le soleil? Un groupe étudiant y travaille dans ses temps libres… et vous donne même les plans! On découvre VG360 avec Louis Barcelo et Raphaël Boisjoly-Sallafranque, du groupe BIUS. | Né comme projet parascolaire d’un groupe d’étudiant·e·s en génie de l’Université de Sherbrooke, la serre VG360 a pour objectif de permettre une culture toute l’année, en n’utilisant que l’énergie du soleil, en choisissant des matériaux biosourcés lorsque c’est possible, et… que tous les systèmes y soient automatisés. Le tout forme un projet open source, dont les plans sont disponibles gratuitement.
AgrÉcoles s’est donné pour mission de rapprocher les élèves du système alimentaire. On en apprend plus avec Philippe Boily, animateur agroalimetaire. | Et si l’école de votre enfant était dotée d’un jardin pour chaque classe, d’une serre 4 saisons, d’une classe extérieure, d’un grand composteur, d’une cuisine pour des ateliers culinaires? Ça fait rêver, non? C’est l’environnement dans lequel évoluent les élèves de l’école Louis-de-France, à Trois-Rivières, véritable Laboratoire d’innovation bioalimentaire. L’organisme AgrÉcoles y développe un programme pédagogique pour inviter l’agroalimentaire à l’école. Et la rentrée scolaire 2021 sonne aussi le début du déploiement de ce programme dans d’autres écoles. Ça donnerait presque envie de retourner derrière un pupitre!
Le biochar – une biomasse carbonisée – fait de plus en plus jaser dans le monde de l’agriculture. Suzanne Allaire, PDG de GECA Environnement, éclaire notre lanterne. | Et si on vous disait qu’on pouvait détourner des déchets de l’enfouissement et les utiliser pour améliorer la structure et la santé de nos sols, séquestrer du carbone qui irait autrement dans l’atmosphère, filtrer l’air et l’eau, et encore bien, bien d’autres choses? Ça semble trop beau pour être vrai? Et pourtant, c’est ce que permet la pyrolyse, un procédé qui carbonise différents déchets et les transforme en solution multifonctionnelle. Dans cet épisode, Marie-Andrée et Marie-Hélène sont complètement fascinées, et votre dinde de l’Action de grâce finit bien trop cuite.
De ses Jardins de la résilience, dans les montagnes du nord de Québec, Vincent Galarneau tisse des liens de proximité dans son village et combine approches agricole et artistique pour cultiver la beauté. | De l’agriculture à échelle humaine, on souligne souvent la taille des jardins, les outils utilisés. Mais l’humain, c’est aussi des relations, des connexions, de la créativité, une spiritualité. En nous invitant à porter un regard attentif à ce qui nous entoure, Vincent plaide pour une agriculture qui nourrit l’âme autant que le corps.
Et si la relation entre la ville et le milieu rural était à réinventer? Réflexions et suggestions de Jean-Étienne Poirier, du Goût du territoire. | À l’encontre des banlieues-dortoirs et des grandes fermes excluant les milieux de vie, une nouvelle relation au territoire est à imaginer, à tisser, à créer. En réconciliant les agriculteurs, les néo-ruraux et les urbains, on peut remettre l’aspect social de l’agriculture au centre du dialogue… et s’ouvrir à toutes sortes d’opportunités!
L’art au service de l’agriculture? C’est ce qui occupe la table à dessin de Laurence Deschamps-Léger, alias Laucolo. | Par ses jolies illustrations, Laucolo met de l’avant les aliments d’ici, les variétés ancestrales, l’importance de la biodiversité et de la saisonnalité. Cette diplômée en études internationales s’est d’abord intéressée aux systèmes alimentaires et, de fil en aiguille (et par un passage aux Fermes Lufa), est tombée en amour avec le milieu agroalimentaire. Elle le met en lumière et en couleurs pour notre plus grand plaisir!
Véritable référence dans le monde du jardinage écologique, Yves Gagnon se passionne notamment pour la génétique et le travail de semencier. | Que doit-on prendre en compte lorsqu’on choisit ce qu’on veut planter au jardin? Quelles semences devrions-nous acheter? Des histoires de cultivars de tomates au travail essentiel des semenciers pour la préservation de la biodiversité, on explore avec M. Gagnon tout ce qui se trouve derrière le nom de votre variété de légume préférée!
Cet épisode a été enregistré en direct devant public (virtuel), dans le cadre de la Fête des semences et de l’agriculture urbaine de Québec, un événement organisé par le Réseau d’agriculture urbaine de Québec.
Terreaux commerciaux et (futur) terreau urbain : on se plonge les mains dans la terre avec Pierre-Marc de Champlain, directeur des Services techniques chez Berger, et Marie-Josée Vézina, coordonnatrice Recherche et Accompagnement agronomique au Laboratoire sur l’agriculture urbaine. | Terreau d’empotage, à semis, pour légumes, pour plantes d’intérieur, etc. Les mélanges de terreaux horticoles sont nombreux et il peut être difficile de s’y retrouver. On explore donc divers aspects à tenir en compte dans le choix d’un substrat de culture. On parle aussi de qualité de terreau, de compost et de tourbe. En deuxième partie d’épisode, on s’intéresse aux recherches en cours sur des matières issues de l’économie circulaire urbaine qui pourraient être intégrées à des mélanges pour des terreaux plus écologiques et plus locaux!
La nuciculture – la culture de noix – est un domaine encore peu exploité au Québec. On explore ce monde fascinant avec Alain Perreault, propriétaire du Jardin des noix. | Quand on pense aux végétaux qui offrent une production comestible, on pense généralement aux légumes, aux fruits, ensuite peut-être aux céréales et aux légumineuses. On oublie souvent la possibilité de cultiver une source de protéine végétale : les noix et noisettes. On vous l’accorde : il faut de la patience et une vision à long terme pour miser sur une récolte qui viendra peut-être dans 10 ou 20 ans, mais n’est-ce pas un bel investissement pour le futur? Et quels sont les défis et opportunités que cette culture présente pour des producteurs, au Québec? Voilà encore un épisode qui nous donne envie d’aller visiter des coins de notre belle province… et qui nous ouvre l’appétit!
Tant qu’à habiter un coin du globe avec un aussi long hiver, pourquoi ne pas adapter nos pratiques agricoles pour pouvoir cultiver à l’année longue? On en parle avec le maraîcher Vincent Lafleur-Michaud, du Jardin des Funambules. | Récolter des légumes frais… en février? On ne parle évidemment pas de tomates dans des serres chauffées à 20°C, mais de toute une variété de verdures et légumes qui tolèrent bien le froid, et qu’on peut cultiver à faible coût énergétique. Que ce soit en serre non chauffée ou faiblement chauffée, sous tunnel ou en couche froide, il y a de quoi expérimenter et décidément allonger la saison de culture. En bonus : moins de mauvaises herbes et d’insectes nuisibles, yé!
Un magnifique magazine qui célèbre l’agroalimentaire québécois, du champ à l’assiette : connaissez-vous Caribou? On le découvre avec sa co-rédactrice en chef, Véronique Leduc. | Agriculteurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs, épiciers : aucun acteur du milieu agroalimentaire n’est laissé de côté dans la démarche de Caribou. Parce que chacun de ces artisans nous permet de nous nourrir et contribue à la culture culinaire du Québec. Dans cet épisode, on saute le pas (vraiment pas très grand) qui sépare le jardin de la cuisine.
Relever des défis et multiplier les outils pour faire avancer la cause de l’agriculture sur petite surface? C’est ce qui nourrit Jean-Martin Fortier, agriculteur, formateur et consultant, qui a récemment lancé le magazine Growers. | Il n’y a pas si longtemps, les jeunes étaient peu nombreux à aller étudier en agriculture. Aujourd’hui, les programmes d’agriculture biologique sont contingentés. C’est que, comme pour toute cause sociale, une bonne dose de leadership et une touche de marketing ont réussi à redorer le blason du métier d’agriculteur. Ce travail, on le doit à l’énergie inépuisable de Jean-Martin Fortier et à son envie de faire bouger les choses. Et au-delà du transfert de connaissances techniques, cet ambassadeur a envie de célébrer la beauté de son métier et de rappeler que malgré les obstacles du quotidien, les cultivateurs et cultivatrices sont en train de changer le monde!
On profite aussi de notre 50e épisode pour faire un petit bilan et revenir sur nos coups de cœur du projet!
Note : On vous jure qu’on travaille à améliorer la qualité du son de nos enregistrements à distance.
Et si les sols agricoles pouvaient servir à lutter contre les changements climatiques? On s’instruit sur le stockage de carbone dans le sol avec l’agronome et chercheuse Marie-Élise Samson. | Le sol, rien que de la saleté? Oh non! C’est tout un écosystème, vivant, complexe et fascinant! Et en plus des nombreux rôles qu’il joue déjà, il pourrait devenir un acteur important pour réduire les gaz à effet de serre dans l’atmosphère. En adoptant de bonnes pratiques agricoles à l’échelle planétaire, il serait ainsi possible de capturer 20 à 35% des gaz à effet de serre produits par les activités humaines chaque année, et les piéger sous nos pieds!
Dans le mystérieux monde qui se trouve sous nos pieds, les champignons et les plantes ont créé une alliance fascinante : les mycorhizes. On explore le sujet avec le biologiste J. André Fortin et le directeur R&D chez Premier Tech, Martin Trépanier. | Comment les plantes en sont-elles venues à coloniser la terre ferme, il y a des millions d’année? Le secret réside dans une alliance inédite avec des champignons : une relation qui dure encore et qui concerne la majorité des plantes du globe. Mieux comprendre leur symbiose nous permet notamment de modifier nos pratiques agricoles pour miser sur la collaboration naturelle, afin de réduire notre utilisation d’intrants chimiques et pour améliorer la résistance et l’adaptation des cultures aux changements climatiques.
Notes :
Il est question, à quelques reprises dans l’épisode, de « Pro-Mix ». Pro-Mix est une marque de terreau horticole produit par Premier Tech et contenant des mycorhizes. Premier Tech est une entreprise spécialisée dans les technologies horticoles et agricoles, les équipements industriels et les technologies environnementales. Son siège social est situé à Rivière-du-Loup, au Québec.
Cet épisode est produit de manière indépendante. Mâche-patate et Les Urbainculteurs ne sont pas commandités par Premier Tech.
Avec près de 12 ans d’expérience en agriculture urbaine, Les Urbainculteurs commencent à avoir une assez bonne idée de la réalité du travail dans le milieu. On discute des défis, des avantages et de plein d’anecdotes dans cet épisode entre Marie-Andrée, Marie-Hélène et Dominique. | Travailler en agriculture urbaine : voilà une activité peu commune, qui suscite l’intérêt et qui fait rêver. Au-delà de la vision idyllique de ce métier, à quoi ressemblent vraiment des journées de travail aux Urbainculteurs? Une chose est certaine : il faut être polyvalents et débrouillards, parce que notre emploi nous trimbale de la menuiserie à l’animation, en passant par l’horticulture, le service à la clientèle… et bien des péripéties. N’empêche, c’est un beau métier que le nôtre!
Introduire des arbres dans les pratiques agricoles? Une voie qui offre de nombreux avantages, et certainement de plus beaux paysages! On défriche le terrain de l’agroforesterie avec le professeur Alain Olivier, du Département de phytologie de l’Université Laval. | On connaît déjà les très nombreux avantages environnementaux des arbres… en forêt. Et si on envisageait de les planter au champ? L’association de cultures agricoles et d’arbres, l’agroforesterie, prend de multiples visages et peut servir tout autant d’objectifs. Freiner les vents, participer à la fertilité du sol, produire une récolte supplémentaire, améliorer la biodiversité… les arbres n’ont pas fini de nous épater!
Les crises ont pour effet de stimuler l’imagination et la recherche de solution. La crise actuelle n’est pas différente : elle offre un terreau fertile pour repenser notre lien à l’agriculture et pour renforcer notre autonomie alimentaire. Discussion avec Jean-Philippe Vermette, du Laboratoire sur l’agriculture urbaine. | La pandémie de coronavirus souligne les faiblesses de notre système alimentaire, fondé sur l’externalisation des enjeux environnementaux et sociaux. Et si on en profitait pour rouvrir le débat public, remettre de l’avant une agriculture de proximité écologique et faire de l’alimentation une réelle préoccupation sociale? Dans cet épisode, on réfléchit à l’impact qu’aura la crise sur notre système alimentaire et sur celui que pourrait avoir l’agriculture urbaine, en tant que solution multifonctionnelle, afin d’améliorer la résilience de nos villes.
Envie de nourrir le monde trois fois par jour? Découvrez les formations de l’Institut de technologie agroalimentaire avec Véronique Bousquet et Annie Marcotte. | On n’a peut-être pas besoin d’un diplôme pour devenir agriculteur, mais ça ne fait jamais de mal de bien comprendre la structure et la vie du sol, la physiologie des végétaux, des notions de gestion et d’économie… Et c’est aussi vrai si vous souhaitez travailler en agriculture urbaine! À ses campus de La Pocatière et de St-Hyacinthe, l’ITA forme des horticulteurs et des agriculteurs depuis plus de cinq décennies, dont notre chère Marie-Andrée!
N.B. : Dans notre énumération de lieux de formation, dans la conclusion, nous avons oublié de nommer le Centre de formation horticole de Laval (où enseigne Hélène Dubé, que vous avez pu entendre dans l’épisode 17) et le Cégep de Victoriaville (auquel nous avons consacré l’épisode 33). Faut croire que ça nous semblait des choix tellement évidents qu’on a oublié de les mettre dans notre liste. Oups!
Un premier programme d’études collégiales en agriculture urbaine? On s’y intéresse avec Pierre-Antoine Gilbert et Athanasios Mihou, du Cégep de Victoriaville. | L’engouement pour les projets d’agriculture urbaine ne se dément pas : c’est un domaine dynamique et multidisciplinaire, en pleine expansion. Au point où les cursus scolaires commencent à s’y adapter! Dans cet épisode, on se penche sur les particularités de la formation, adaptée à la réalité du travail agricole en ville, de la gestion de projets à la mobilisation citoyenne, en passant bien entendu par la production de légumes… ou pourquoi pas d’insectes!
Capsule Découverte : Les fermes Lufa*
*NB : L’épisode a été enregistré en novembre 2019. Depuis, Les fermes Lufa ont annoncé une quatrième toiture recouverte d’une serre, de près de 164 000 pieds carrés de superficie. Ce sera la plus grande serre sur toit au monde.
Travailler à temps plein sur une ferme ET gérer un camp de vacances tout l’été, ça vous paraît un peu fou? C’est un défi que relève haut la main Alexandra Gendreau-Martineau, agricultrice-éducatrice à la Ferme pédagogique Marichel. | Vecteurs de plaisir autant que d’apprentissage, les séjours dans des camps de vacances sont toujours des expériences marquantes pour les enfants. À la Ferme Marichel, les jeunes découvrent le quotidien d’une ferme, le travail des agriculteurs et, surtout, l’origine de ce qu’ils trouvent dans leur assiette. De quoi en faire des mangeurs plus conscients, des citoyens plus éclairés… mais d’abord des enfants heureux!
Devenir fermier de famille : voilà un métier porteur de sens, un rêve de liberté et d’indépendance. Mais au-delà de cette vision romantique, l’agriculture – entre routine, endettement et adversités climatiques -, ce n’est pas toujours rose. Malgré tout, l’engouement pour le maraîchage est palpable. Les formations en agriculture biologique sont passées en très peu de temps de programmes mourants en programmes contingentés. Parmi les étudiants, de nombreux jeunes urbains, qui ne proviennent pas du milieu agricole. Comment passer de la vie de banlieue de Longueuil à une terre à St-Alban dans Portneuf, et réussir à en vivre? C’est ce dont on parle avec Guillaume Baril de Terra Sativa, une ferme bio fondée par des amis de la Rive-Sud de Montréal, qui existe depuis maintenant 15 ans!
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