Après avoir rencontré le top 5 des plantes médicinales à cultiver chez soi dans l’épisode 9, on découvre aujourd’hui les plantes coup de cœur de Marie-Hélène Noël, propriétaire de l’Herboristerie La Maria. | Et si soigner la nature nous permettait de nous soigner aussi? En laissant la place à la nature déjà présente et en maintenant une oasis de biodiversité dans sa région, La Maria n’a pas seulement créé un écrin de paix et de beauté. Elle y cultive aussi des plantes saines, résilientes, appuyées par tout un écosystème qui maintient l’équilibre. Et ces plantes, en retour, nous offre tous leurs bienfaits, sous forme d’infusions, de teintures mères, de baumes et autres potions.
Les plantes qui ont été présentées par Marie-Hélène durant cet épisode sont : l’hysope, la bardane, la scutellaire et le tilleul. Il a également été question de la verge d’or.
Comment attirer les insectes amis et éloigner les ennemis de nos cultures? Discussion avec l’entomologiste Geneviève Labrie du Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel. | Mis à part les abeilles domestiques et les bourdons, que l’on reconnaît facilement comme des insectes bénéfiques au jardin, la plupart des bestioles sont perçues comme une menace potentielle pour notre potager. A-t-on raison de s’inquiéter de leur présence? Que devrait-on surveiller? Et comment favoriser la biodiversité à notre échelle?
Quels impacts ont les projets d’agriculture urbaine sur le milieu qui les entoure? C’est la question sur laquelle s’est penchée Baptiste Grard, écologue et chef de projet européen pour Agroecology for Europe. | Un service écosystémique est un service rendu par les écosystèmes qui constitue un bénéfice pour les humains. Les fermes urbaines, en plus d’offrir une production alimentaire de proximité, retiennent par exemple les eaux de pluie et stockent du carbone. La clé de beaucoup de ces services : le sol dans lequel poussent les légumes. Baptiste nous présente donc les différents projets de recherche dans lesquels il s’est impliqué, notamment pour composer des terreaux issus de résidus urbains.
Cet épisode est le premier d’une minisérie centrée sur les projets d’agriculture urbaine en France.
Parce que les vagues de chaleur, les inondations et les aléas climatiques ne disparaîtront pas demain, comment les municipalités s’adaptent-elles à ces défis? C’est notamment ce qu’étudie Johann Jacob de l’Observatoire québécois de l’adaptation aux changements climatiques (OQACC), avec qui nous nous sommes entretenues. | Verdissement, protection des milieux humides, utilisation de matériaux poreux ou réfléchissant… Par la réglementation et l’aménagement du territoire, les municipalités peuvent faire beaucoup pour adapter nos milieux de vie aux impacts des changements climatiques et augmenter leur résilience. Et on s’en doute : l’agriculture urbaine est une solution prometteuse sur plusieurs plans.
Cultiver des légumes en hiver, 50°C au-dessus de la température extérieure, en n’utilisant que le soleil? Un groupe étudiant y travaille dans ses temps libres… et vous donne même les plans! On découvre VG360 avec Louis Barcelo et Raphaël Boisjoly-Sallafranque, du groupe BIUS. | Né comme projet parascolaire d’un groupe d’étudiant·e·s en génie de l’Université de Sherbrooke, la serre VG360 a pour objectif de permettre une culture toute l’année, en n’utilisant que l’énergie du soleil, en choisissant des matériaux biosourcés lorsque c’est possible, et… que tous les systèmes y soient automatisés. Le tout forme un projet open source, dont les plans sont disponibles gratuitement.
Le biochar – une biomasse carbonisée – fait de plus en plus jaser dans le monde de l’agriculture. Suzanne Allaire, PDG de GECA Environnement, éclaire notre lanterne. | Et si on vous disait qu’on pouvait détourner des déchets de l’enfouissement et les utiliser pour améliorer la structure et la santé de nos sols, séquestrer du carbone qui irait autrement dans l’atmosphère, filtrer l’air et l’eau, et encore bien, bien d’autres choses? Ça semble trop beau pour être vrai? Et pourtant, c’est ce que permet la pyrolyse, un procédé qui carbonise différents déchets et les transforme en solution multifonctionnelle. Dans cet épisode, Marie-Andrée et Marie-Hélène sont complètement fascinées, et votre dinde de l’Action de grâce finit bien trop cuite.
Parce qu’on n’a pas tous un espace extérieur où faire notre compost, on explore les options qui s’offrent à nous pour gérer nos déchets organiques à l’intérieur, avec Valérie Laliberté de Tero et Anthony Caron de Craque-Bitume. | Bien qu’aucun des deux procédés ne soit vraiment un compostage, l’appareil Tero et le vermicompostage à la maison sont deux solutions intéressantes pour réduire la quantité de déchets organiques envoyés à la poubelle. En les réduisant en fertilisant naturel en quelques heures ou en riche fumier de vers de terre avec un peu plus de temps, vous ferez non seulement un bon geste pour l’environnement, mais vous aurez de quoi fertiliser votre jardin!
Cet épisode vous est présenté par Dubois Agrinovation.
Le pouvoir des plantes serait-il infini? On y croit définitivement en écoutant Michel Labrecque, botaniste, professeur, chef de division R&D et conservateur au Jardin botanique de Montréal. | Souci fréquent des jardiniers urbains, la pollution des sols est malheureusement très répandue dans les villes. La majorité du temps, pour décontaminer un site, on ne fait qu’excaver et déplacer le problème ailleurs. Et si les plantes venaient à notre rescousse pour soigner le sol? Du « jus de poubelle » aux métaux, des chercheurs explorent le potentiel des végétaux à dégrader ou accumuler les contaminants, à un rythme certes plus lent qu’une pelle mécanique, mais de manière plus concrète, plus écologique et, avouons-le, bien plus jolie.
Le thé de compost : un concentré de bienfaits pour nos sols, et ultimement pour nos plantes, qu’on comprend mieux après avoir écouté Vivian Kaloxilos, de Docterre. | La vie est une chose fascinante et complexe. Dans les écosystèmes que forment les sols, les microorganismes (bactéries, prédateurs, champignons, etc.) sont à l’origine de la chaîne alimentaire et permettent aux plantes de se nourrir adéquatement. Pour un sol équilibré et vivant, le thé de compost est une solution vraiment intéressante. Et même si sa préparation demande plusieurs nuances, il est toujours possible de se tourner vers l’extrait de compost, « le meilleur ami de tout le monde », comme le dit Vivian!
Véritable référence dans le monde du jardinage écologique, Yves Gagnon se passionne notamment pour la génétique et le travail de semencier. | Que doit-on prendre en compte lorsqu’on choisit ce qu’on veut planter au jardin? Quelles semences devrions-nous acheter? Des histoires de cultivars de tomates au travail essentiel des semenciers pour la préservation de la biodiversité, on explore avec M. Gagnon tout ce qui se trouve derrière le nom de votre variété de légume préférée!
Cet épisode a été enregistré en direct devant public (virtuel), dans le cadre de la Fête des semences et de l’agriculture urbaine de Québec, un événement organisé par le Réseau d’agriculture urbaine de Québec.
L’écoanxiété : un facteur de paralysie ou un moteur de changement? Quelle charge mentale représente-t-elle? Que faire des émotions qu’elle suscite? Table ronde avec Marie-Clarisse Berger, étudiante en droit et membre de la cohorte Jeunes leaders d’Environnement Jeunesse, Isabelle Béliveau, étudiante en environnement et instigatrice du projet Éco-motion, et Anne-Sophie Dorion, doctorante en psychologie dont la thèse porte sur l’écoanxiété chez les 9-17 ans. | Dans cette suite à notre épisode 10 sur le concept d’écoanxiété et les attitudes possibles à adopter, on revient à ce sujet qui a suscité beaucoup d’échos afin de nous intéresser, cette fois, à des gens qui vivent l’écoanxiété au quotidien et qui ont orienté leur choix de carrière en conséquence. À travers les témoignages lucides et ultra pertinents de trois jeunes femmes, on plonge dans les réflexions sur la santé mentale, les limites de nos actions individuelles, la pression de performance dans le militantisme et les options concrètes pour se mettre en action.
Et si les sols agricoles pouvaient servir à lutter contre les changements climatiques? On s’instruit sur le stockage de carbone dans le sol avec l’agronome et chercheuse Marie-Élise Samson. | Le sol, rien que de la saleté? Oh non! C’est tout un écosystème, vivant, complexe et fascinant! Et en plus des nombreux rôles qu’il joue déjà, il pourrait devenir un acteur important pour réduire les gaz à effet de serre dans l’atmosphère. En adoptant de bonnes pratiques agricoles à l’échelle planétaire, il serait ainsi possible de capturer 20 à 35% des gaz à effet de serre produits par les activités humaines chaque année, et les piéger sous nos pieds!
La nature : quel contexte fascinant pour apprendre et s’émerveiller! On parle de conscience environnementale et d’écoéducation avec Simon Côté, coordonnateur chez Arbre-Évolution et pour Le Semoir. | L’écologie devrait être incontournable dans le cursus scolaire. En attendant qu’on calcule des compensations d’émissions de gaz à effet de serre dans les cours de mathématiques, on peut compter sur le répertoire d’ateliers écoéducatifs du Semoir! Du rôle de l’arbre à la gestion des contaminants, en passant par une petite cueillette de plantes locales, les ateliers proposés par cette initiative d’Arbre-Évolution misent sur l’intelligence des jeunes et visent à les outiller pour en faire des citoyen.ne.s allumé.e.s et engagé.e.s. Sans compter leur fantastique projet du Verger de l’Évolution, où les forêts nourricières se multiplieront au fil des ans. De quoi donner le goût de retourner en 4e année!
Rappel : Pour participer à notre 50e épisode, envoyez-nous un message vocal à mache-patate@urbainculteurs.org avant le 26 novembre, et n’oubliez pas de vous présenter au début!
Dans le mystérieux monde qui se trouve sous nos pieds, les champignons et les plantes ont créé une alliance fascinante : les mycorhizes. On explore le sujet avec le biologiste J. André Fortin et le directeur R&D chez Premier Tech, Martin Trépanier. | Comment les plantes en sont-elles venues à coloniser la terre ferme, il y a des millions d’année? Le secret réside dans une alliance inédite avec des champignons : une relation qui dure encore et qui concerne la majorité des plantes du globe. Mieux comprendre leur symbiose nous permet notamment de modifier nos pratiques agricoles pour miser sur la collaboration naturelle, afin de réduire notre utilisation d’intrants chimiques et pour améliorer la résistance et l’adaptation des cultures aux changements climatiques.
Notes :
Il est question, à quelques reprises dans l’épisode, de « Pro-Mix ». Pro-Mix est une marque de terreau horticole produit par Premier Tech et contenant des mycorhizes. Premier Tech est une entreprise spécialisée dans les technologies horticoles et agricoles, les équipements industriels et les technologies environnementales. Son siège social est situé à Rivière-du-Loup, au Québec.
Cet épisode est produit de manière indépendante. Mâche-patate et Les Urbainculteurs ne sont pas commandités par Premier Tech.
Introduire des arbres dans les pratiques agricoles? Une voie qui offre de nombreux avantages, et certainement de plus beaux paysages! On défriche le terrain de l’agroforesterie avec le professeur Alain Olivier, du Département de phytologie de l’Université Laval. | On connaît déjà les très nombreux avantages environnementaux des arbres… en forêt. Et si on envisageait de les planter au champ? L’association de cultures agricoles et d’arbres, l’agroforesterie, prend de multiples visages et peut servir tout autant d’objectifs. Freiner les vents, participer à la fertilité du sol, produire une récolte supplémentaire, améliorer la biodiversité… les arbres n’ont pas fini de nous épater!
Ouste, les traditionnelles roses! Le nouveau chic, c’est d’offrir un bouquet de fleurs locales. Discussion avec Isabelle Bureau de la Ferme aux 56 mille idées. | Suite logique de notre souci quant à l’origine de nos aliments et à leur mode de production, les bouquets locaux de fleurs cultivées de manière écoresponsable gagnent en popularité. Ils tendent non seulement à remplacer les bouquets traditionnels de fleuristes lors des événements spéciaux, ils se font aussi une place dans notre quotidien, au gré des variations saisonnières. Dans cet épisode, nous découvrons la réalité d’une jeune ferme florale, domaine de production pour le moins… florissant depuis quelques années au Québec.
Pourquoi repartir le jardin à zéro chaque année avec des plantes annuelles, quand on pourrait cultiver des vivaces? On se penche sur la question avec Jean-Christophe Denis, consultant en agroforesterie et passionné de permaculture! | Les végétaux vivaces comestibles sont nombreux, mais méconnus. Après une petite adaptation de nos manières de cultiver et de cuisiner, ces plantes ont de quoi étonner, en plus de fournir des récoltes à des moments où vous attendrez impatiemment les premières verdures de l’année. Des crosnes au chervis, on découvre toutes sortes de légumes et d’herbes insoupçonnés qui reviennent d’année en année!
Du folklore à la science, on découvre cette semaine tout un autre pan de l’utilité des plantes. Passant de l’animation aux sièges des invité.e.s, mes coanimatrices préférées nous parlent de plantes tinctoriales et de leur projet Couleurs locales. | Joignant leur passion pour l’horticulture et pour le tricot, Marie-Andrée et Marie-Hélène ont plongé tête première dans l’univers de la teinture naturelle. À l’ère d’une industrie textile polluante basée sur l’éphémère, elles explorent plutôt toutes les nuances du monde végétal, les fibres locales et les vêtements qui durent toute une vie. De la verge d’or à l’indigo japonais, elles cultivent et récoltent des plantes colorantes étonnantes et apprivoisent des techniques artisanales, avec la rigueur et la cohérence qu’on leur connaît bien!
L’apiculture : voilà une activité qui a sa part de mystère. On ne connaît pas bien les abeilles ni le travail qu’elles accomplissent. On en apprend plus avec Gabriel Gagnon Anctil, chef apiculteur et formateur chez Alvéole. | Saviez-vous que les abeilles joueront jusqu’à sept rôles différents dans la colonie, au cours de leur courte vie? Ou encore que certaines d’entre elles peuvent parcourir jusqu’à 150 km par jour pour butiner? L’apiculture urbaine, au-delà de la production de miel, c’est surtout un outil formidable pour éduquer et sensibiliser les citadins à l’importance de la biodiversité et au rôle crucial des pollinisateurs.
Êtes-vous anxieux·se face à l’état de l’environnement? Nous aussi! On discute de comment surmonter l’écoanxiété avec Charles Baron, psychologue et professeur en management, qui s’intéresse au leadership authentique et aux processus d’innovation collective. | De la pollution plastique à l’effondrement de la biodiversité, la liste des menaces environnementales est longue. Rapports d’experts et documentaires sont de plus en plus alarmants : on s’approche du point de non-retour. L’ampleur de la tâche est colossale et il est facile de se sentir paralysé·e ou de se faire violence en prenant toute la responsabilité du monde sur nos épaules. Dans cet épisode, on sort de notre zone d(’in)confort et on explore des pistes de solution pour se remettre en mouvement.
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